C'est Artemisia Gentileschi, peintre italienne du début du XVIIème siècle.
D'elle je ne savais rien jusqu'à ce que je vois il y a quelques années, sur les conseils d'une amie qui en avait apprécié la beauté des images, le film d'Agnès Merlet.
Que retenir au delà de quelques images du film?
Que contrairement à ce qu'indique celui-ci, elle n'est pas la 1ère femme peintre car d'autres femmes se livrait à cet art avant elle. Mais c'est surtout son nom qui à cette époque est retenu car elle est la 1ère à avoir osé des sujets jusque là réservés aux hommes, à savoir l'histoire et la religion.
C'est d'ailleurs avec une oeuvre inspirée de la Bible qu'elle est souvent associée. Et c'est vrai que sa "Judith décapitant Holopherne", que l'on retrouve d'ailleurs dans le livre "les femmes qui aiment sont dangereuses" de Mesdames Laure Adler et Elisa de Halleux est une oeuvre forte.
Certains disent que via les 5 représentations de ce tableau qu'elle a exécutées, elle aurait ainsi exorcisé un traumatisme de sa jeunesse: le viol par un peintre que son père, avait invité chez lui pour lui donner des cours, mais aussi très probablement le procès qui a suivi au cours duquel elle fût soumise à un examen gynécologique et torturée - de la routine au XVIIème- pour vérifier la véracité de ses accusations.
De l'art-thérapie bien avant M. Freud?
Pour en savoir plus sur elle:
2 commentaires:
Indépendemment des cours d'Histoire de l'art le livre d'Alexandra Lapierre "ARTEMISIA" est passionnant (en poche )
Le film éprouvant
Je garde l'idée du livre Arlette car ce qui est dit dans Wikipédia montre à quel point il y a souvent eu mauvaises "lectures" de la vie de femme peintre
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