Tout d'abord via la place située au croisement de la "Calle Gran Via de Colon" et de la "Calle Reyes Catolicos" où se trouve une monumentale statue de Christophe Colomb. C'est aux alentours de 1484 que Colomb forme l'idée de passer par l'Atlantique pour aller aux Indes orientales. Après une première demande présentée devant le roi du Portugal qui la rejette, il tente sa chance auprès de la royauté espagnole, en 1485. Il lui faudra sérieusement insister car ça ne sera que le qu'il signera près de Grenade le contrat** avec les rois catholiques qui lui permettra afin de financer son voyage.
On retourne ensuite du côté du bazar dont les entrées est et ouest sont matérialisées par des portes bien particulières afin de regarder une nouvelle fois l'immeuble qui longe la cathédrale et prend de si jolies couleurs le matin.
Puis retour vers l'hôtel de ville qui est surmontée d'une statue équestre estimée à tort comme datant du XIXème siècle. Grave erreur car il s'agit d'une oeuvre contemporaine!
A force de fouiner sur le net j'ai trouvé ceci la concernant... avec les charmes de la traduction automatique vu que je ne parle pas le moindre mot d'espagnol... "...Détail de la statue
équestre en bronze par Ramiro Megías López basé sur le preciso
d'instante d'EL de peinture par Guillermo Pérez Villalta..."
Si le net est relativement silencieux sur le sculpteur: Ramiro Megías López
on arrive à trouver des informations en français sur le peintre et les travaux dont s'est inspiré le sculpteur: Guillermo Pérez Villalta.
Il est né à Tarifa, (près de Cadix) en 1948. Il a entrepris en 1966 des études d'architecture à
Madrid avant de se consacrer à la peinture. Sa première exposition
personnelle a lieu en 1972. Mais depuis cette date sa renommé a bien grandi puisqu'il a été exposé au Guggenheim
Museum (1980) au Lijevachs Konsthall de Stockholm (1983) au M.A.M.
de Paris (1987) et que certaines de ses oeuvres ont été acquises par de grands musées publics ou privés.
Une oeuvre qui parait assez classique avec un petit quelque chose qui intrigue. Normal si l'on relit ces quelques lignes consacrées à son travail: "...À la fin des années 70, il déplace une vision
surréalisante vers une expression hétérogène, proposant sans hiérarchie
le mélange de styles (Kitsch, Art déco, Pop) et de citations d'œuvres.
Des personnages sont placés au milieu d'architectures postmodernes
défiant les lois de la perspective. D'inspiration mythologique, sa
peinture contient de nombreuses références aux maîtres anciens... Chaque toile est un fragment insolite de la culture occidentale à
travers un langage métaphorique, une métamorphose constante des thèmes :
" Je ne cherche à apporter aucune clarification. Le chaos, la
confusion, la contradiction sont pour moi fondamentaux."..."
On quitte maintenant le centre ville pour aller en "banlieue", du côté
des arènes. Elles datent du début du XXème et la décoration extérieure est
autrement plus agréable à regarder que les extérieurs de certains de nos
stades.
Sur le trajet on passe près d'un rond point avec... un
hélicoptère. Du côté de Rochefort, j'avais vu un avion ainsi posé au
milieu d'un rond-point situé juste à côté d'une école militaire. Mais
là? Réponse sur le net. Avec cet hélicoptère posé sur le
rond-point entre rue du "chemin de ronde" et la route d'Armilla depuis
2011, le maire de Grenade, le gouvernement local et le colonel de la
base aérienne proche auraient voulu rappeler à l'occasion du
centenaire de l'aviation militaire espagnole les liens étroits entre
l'aviation militaire et Armilla (distante de 3 kms avec Grenade)
Entretemps on aura croisé un certain nombre de fourmis qui courent sur quelques uns des bâtiments du Parque de las Ciencias. Une sorte de cité des sciences qui aurait, si le temps n'avait pas été aussi compté, probablement justifié une visite autre que via le net
http://www.turgranada.es/top/topdetalle.php?top=10&id_idioma=3&id_top=114 * ... car il y aura un dernier billet avec quelques portes et fenêtres
** attention au faux-ami car en espagnol capitulaciones de Santa Fe vient du mot Capitulación = contrat
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