Il avait autour de lui ses petits enfants qui ne vivent pas trop loin (exit le Parisien, l'Aveyronnaise, l'Anglaise et la Canadienne) et les arrières petits enfants dont les parents étaient présents... mis à part ceux ou celles que la grippe ou la gastro-entérite avaient mis au tapis et avaient préféré resté chez eux car à son âge certaines maladies peuvent vite devenir dangereuses.Et oui, "John"* fêtait ses 90 ans.
Allez savoir pourquoi, la quasi totalité des images où il figure sont floues. Probablement parce que je n'avais pas envie d'immortaliser ce moment, ou plus exactement pas envie de garder trace de ce qu'il est devenu ces dernières années: un vieux Monsieur de plus en plus vouté qui m'arrive à peine à l'épaule alors que nous avions autrement quasiment la même taille...
de plus en plus maigre, même si, grâce aux compléments alimentaires il a repris quelques kilos sans retrouver son poids de l'an dernier...
de plus en plus fatigué, au point qu'il se lève à peine de son fauteuil quand je vais le voir et qu'il faut vraiment insister pour qu'il descende ne serait ce que faire un petit tour de jardin
de plus en plus oublieux de ses mots, même usuels et qui répète de plus en plus souvent les mêmes phrases...
Donc la plupart des photos étaient floues et de ce jour je préfère garder le souvenir du moment où, en choeur avec nous, il a chanté l'air de "la vie en rose" que deux musiciennes de rues accompagnées d'un orgue de barbarie avaient inscrit au répertoire du concert qu'elles ont donné en son honneur.
* Petit clin d'oeil du patron du restaurant (un anglais marié à une française) à celui dont il sait qu'il a passé un certain nombre de mois en Angleterre à la fin de la seconde guerre mondiale
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