Les querelles sur la manière qu'ont les jeunes enfants de se représenter leur père ou leur mère en fonction de la manière dont ils les perçoivent dans la vie quotidienne avec un mère très axée "tâches ménagères" quand le père semble surtout occupé par des activités de loisirs sont en réalité dérisoires au regard de ce qui se passe dans d'autres pays où les personnes de sexe féminin sont bien éloignées de la Femme mais plutôt des "choses" dont on use ou abuse, quand elles ne deviennent pas des armes de guerre.
Les choses ont elles vraiment changé en Inde depuis le décès en décembre 2012 de cette jeune étudiante victime d'un viol collectif particulièrement sanglant? L'actualité récente prouve que non puisque le pays a de nouveau défrayé la chronique avec le viol collectif d'une jeune femme de 20 ans, sur ordre du conseil de village parce que ses parents ne pouvaient ps payer l'amende à laquelle elle avait été condamnée pour avoir osé être une relation amoureuse avec un jeune homme non accepté par la communauté.
Et encore l'Inde est un pays en paix! Les choses sont pire dans les Etats en situation de guerre, que ce soit il y a quelques années en Bosnie ou plus récemment au Rwanda ou en RDC. Dernier exemple en date, la Syrie au sujet de laquelle Annick Cojean* a publié un article qui fait froid dans le dos. Elle commence ainsi son article: "C'est le crime le plus tu, perpétré actuellement en Syrie.
Un crime massif, organisé par le régime et réalisé dans les conditions
les plus barbares. Un crime fondé sur l'un des tabous les mieux ancrés
dans la société traditionnelle syrienne et sur le silence des victimes,
convaincues de risquer le rejet par leur propre famille, voire une condamnation à mort..."
La suite: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/03/04/syrie-le-viol-arme-de-destruction-massive_4377603_3218.htmlAprès avoir lu l'article, la question qui se pose c'est: "Que faire pour éviter que, année après année, cette jeune Indienne écrive le même message, que ce soit pour ses compatriotes ou pour toutes les femmes victimes de ce genre de violences?
* celle là même qui, en septembre 2012, à partir du témoignage de Soraya avait publié aux éditions Graset "Les Proies : dans le harem de Kadhafi"
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