Dans ce courant musical qui a concerné toute l'Europe, il y a les deux Français mentionnés lors du précédent message, mais on retrouve aussi des Italiens, des Allemands, des Anglais...
Je ne suis pas musicienne et l'objet de ce blog est de faire partager certaines émotions, alors pour parler de certains d'entre eux, ou plus exactement de certaines des oeuvres qu'ils ont composées, mes choix seront ceux du coeur.
Le premier choc musical de l'âge adulte fut la découverte du "Nisi Dominus" d'Antonio Vivaldi, et plus particulièrement du "Cum dederit dilectis suis somnum". Pour les non latinistes comme moi (autre lacune) ce titre correspond à "Quand il accorde le sommeil à ceux qu'il chérit... " ainsi que le mentionne le CD où figure la version chanté par mon interprète préféré: James Bowman.
Ce morceau j'ai pu l'écouter quasiment en boucle sans jamais m'en lasser, imaginant être un oiseau qui s'élève dans les airs, se laisse porter par le vent avant de se reposer sur l'eau
Photo C. Béchir in lcdj.net
Cette comparaison avec l'oiseau, une alouette, un auteur contemporain l'avait faite au sujet de la voix enfantine qui s'élève dans le "Miserere" de Gregorio Allegri.
Paradoxalement, c'est grâce à un réalisateur américain d'origine italienne, Martin Scorsese que je dois la découverte de "La passion de St Matthieu" de Jean-Sébastien Bach. J'étais en effet restée jusqu'à la fin du générique de son film "Casino" pour connaître les références du morceau qui figurait en début et fin du film "Wir setzen uns mit Tränen nieder" ce qui, pour les non germanistes, signifie "En larmes, nous nous inclinons". Mais ce n'est pas ce thème musical qui, dans cette passion, m'a le plus émue mais l'Aria "Erbarme dich, mein gott"
Aie pitié de mes larmes,
O mon Dieu!Grâce!
Regarde mon coeur et mes yeux
Versent des larmes amères devant toi.
Mais auparavant il y avait eu un autre Allemand qui sera finalement naturalisé Anglais Georg-Friedrich Haendel dont la "Sarabande" accompagne plusieurs scènes du film de Stanley Kubrick "Barry Lindon" .
Je dois cependant préciser que le thème que j'avais plus particulièrement retenue n'était pas celui-là mais la "musique funèbre de la reine Mary" de Henry Purcell. Dans le film , elle accompagnait cette scène qui accompagnait les funérailles du fils de Barry Lindon.
Pour finir, je citerai un morceau récemment découvert de ce même musicien, ceci grâce à un lien vidéo déposé sur un blog. L'une de ces interprétations de "the cold song" qui vous coupe soudain du monde pendant quelques minutes d'éternité, celle que rejoindra six mois plus tard son interprète, Klaus Nomi.
Klaus Nomi, Homme étrange d'ombres et de lumière, à l'image de certains des peintres de l'époque baroque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire