Ainsi , au sortir du pont de Muides qui enjambe la Loire, dans ce paysage bucolique, mon attention avait été attirée par un ouvrage d'art qui ne l'était guère:... la centrale nucléaire de St Laurent des eaux.
Etrange juxtaposition: d'un côté les fumées qui émergeaient de la centrale, de l'autre une entreprise d'extraction de sable avec, en contrebas, une gabarre à l'ancienne d'où émergeait un filet de fumée. Pas très gai comme vision, un peu à l'image de notre monde moderne.
Alors j'ai préféré regarder vers l'amont pour ne retenir que cette petite île sableuse formée à la base d'une des piles du pont, toute une petite île recouverte par les traces de pattes de dizaines d'oiseaux.
Nouvelle pause à St Dyé (petite ville qui fût autrefois le port à partir duquel le château de Chambord était ravitaillé) le temps d'observer un étrange manège d'oiseaux qui allaient et venaient en longues vagues au dessus de l'eau, probablement au dessus d'un banc de poissons.
Pas facile, non impossible de saisir la beauté de ces voltigeurs.
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