lundi 9 février 2009

Asaki (1)...

...prononcer "Assaki" car la langue japonaise, dans sa transcription européenne est plus simple que la langue française puisque le son "ss" s'écrit toujours avec un seul "S" et le son "z" avec un simple "Z", est repartie dans son pays.
D'elle il n'y aura aucune photo, par principe, celui du droit à l'image, même si de loin en loin il y connaît et connaîtra encore quelques entorses.

Asaki, cette jeune fille venue passer 3 semaines en France pour améliorer sa pratique de la langue française est repartie en laissant derrière elle un très joli cadeau, encore plus beau que cette lettre de remerciements qu'elle nous a remise la veille ou l'avant-veille de son départ. Un cadeau dont elle n'a pas eu conscience en le faisant car ce n'était que quelques mots lors d'une discussion qu'elle avait eue avec ma fille et que celle-ci m'a rapportés.
Elle a aimé la France et aurait aimé y rester davantage parce qu'elle s'y sent libre. Libre par exemple de ne pas porter l'uniforme au lycée lequel port s'accompagne aussi de règle strictes: chemisier boutonné jusqu'en haut, jupe longue, cheveux obligatoirement attachés, pas de maquillage...

Et l'on comprend mieux soudain le délire de certains jeunes qui se teignent les cheveux en rose ou violet ou se regroupent pour mieux comparer leurs tenues copiées de leur héros de manga favori.
Le Japon, pays de la modernité mais où aussi demeurent des traditions, des usages, des rituels, où la place de la femme est très codifié...
Merci Asaki de m'avoir fait comprendre l'importance de ce mot de 7 lettres qui figure sur notre devise et que nous voyons souvent que pour sa signification dans la vie politique alors qu'elle commence déjà dans la vie quotidienne: la
Liberté

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Voilà un billet au fond duquel je ne peut que souscrire.
Nous sommes entrés à nouveau dans une période où les agressions qu'Elle subit ne pourront que "laisser des traces"
Puisse notre vigilance collective lui éviter de sombres matins.

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup le retour que nous donnent les étrangers sur notre pays. On y retrouve souvent ce thème de la liberté: cela est une bonne piqûre de rappel pour savourer notre chance... et tout faire pour que cela perdure!
Et puis je trouve ça super que des ados de cultures si différentes puissent se rencontrer et vivre quelques semaines ensemble: quelle ouverture sur le monde.

Anonyme a dit…

Il ya quelques années à Nara une jeune femme me disait qu'elle et ses amies étaient si surveillées même au sein de leurs foyers qu'elles détournaient les interdits avec beaucoup de plaisir et préservaient ainsi les traditions si fortes en gardant le respect extérieur!!!!!......... devant mon étonnement, elle riait de ma naïveté!!!!
Les nouvelles générations n'acceptent plus ces faux -semblants !!!
En espérant chère Anna que la tempête vous épargne
Amitiés

Anonyme a dit…

Oh! oui ce manque de liberté primaire me fait penser que le Japon ou pour nous est tout en finesse, beauté,spiritualité coté féminin est en majorité cruel et barbare du coté masculin. Je crois que c'est l'âme asiatique car cela se retrouve dans tout l'extrême orient.
C'est tout au moins une impression que j'ai

@nn@ L. a dit…

* Exact Michel, que ce sentiment dans notre vie individuelle ne nous fasse pas oublier qu'il faut parfois peu de temps pour que les libertés soient supprimées ou bien diminuées.

* Je crois Verveinecitron que ma petite dernière a beaucoup apprécié cette rencontre, notamment parce qu'elle lui a permis de relativiser l'absence de liberté imposée par ses tyrans de parents (rires)

* Je ne suis pas étonnée Arlette de cette faculté féminine pour biaiser les contraintes imposées.
Certaines femmes, notamment en pays musulman sont devenues expertes en la matière.
Mais il y a hélas toutes les autres qui n'osent pas ou se sont épuisées à lutter jour après jour.

* Je ne suis pas certaine Caphadock que les choses soient aussi nettes pour les hommes japonais (et plus généralement asiatiques).
La différence réside peut-être dans le fait qu'ils se conforment plus volontiers aux représentations qu'on attend d'eux parce que assez souvent elles les arrangent ou que socialement il est plus simple de s'y conformer