lundi 27 juillet 2009

la fin du film

C'est l'une des plus tristes fin de film que je connaisse. Il s'agit de celle des"deux anglaises et le continent" de François Truffaut. Elle se passe au Musée Rodin de Paris où, d'une certaines manière, tout a commencé plus de vingt ans plus tôt, quand le héros faisait connaître à une jeune anglaise venue apprendre la sculpture, les oeuvres de celui qui était alors encore fort décrié: Auguste Rodin.

Le "continent"/Claude a été tour à tour amoureux puis amant des "deux anglaises": Anne et Muriel, deux soeurs aux caractères assez différents. Sentiments semble t il partagés mais Claude n'a jamais pu se décider à franchir le pas. Alors l'une après l'autre, elles l'ont quitté et en ont ont épousé un autre dont elles ont eu des enfants.

Le temps a passé: 15 ans, sans cependant qu'ils ne cessent, de loin en loin, de s'écrire. Il a ainsi appris par Anne que la fille de Muriel serait à Paris avec son école. Alors, dans les jardins du Musée Rodin, en voyant passer un groupe de collégiennes anglaises, Claude cherche parmi ces petites filles l'une d'elle qui ressemblerait à l'une de ses amours d'antan. Mais il quitte les jardins sans avoir osé les aborder.

Les dernières images du film le montrent dehors où il remet ses lunettes après s'être penché vers son reflet dans la vitre d'un taxi. Il prononce alors juste cette phrase: "Mais qu'est ce que j'ai?... J'ai l'air vieux aujourd'hui."

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