http://www.dailymotion.com/video/x4dd02_henri-salvador-benabar-blues-du-den_music
LA chanson* à ne pas écouter avant une séance chez le dentiste... ni même après, surtout si l'anesthésie ne fait plus effet... ou plutôt si, car il semblerait que le rire soit un puissant antalgique :-)Bon d'accord, elle n'est pas du tout représentative du répertoire de ces deux hommes qui se sont réunis pour l'occasion, Henri à la musique et Boris aux paroles.
Du 1er, enfant je garde le souvenir des chansons rigolotes qui passaient à la télévision: "Zorro", "Minnie, petite souris" ou encore "Faut rigoler". Adulte, ce sera plus les balades de "Le loup, la biche et le chevalier" (="une chanson douce"), "Syracuse" ou encore "Jardin d'hiver" (écrite à plus de 85 ans).
Du second, c'est surtout "le déserteur", interdite pendant des années sur les ondes françaises, que l'histoire retiendra. Une chanson écrite dès février 1954 mais qui sera beaucoup écoutée au début des années 60, durant les années les plus dures de la guerre d'Algérie. Boris Vian n'en saura rien puisqu'il était décédé en 1959 durant la première de l'adaptation cinématographique (qu'il désavouait) de son roman "j'irai cracher sur vos tombes". Ainsi s'acheva la fin d'un homme dont on retiendra heureusement moins le passé d'ingénieur formé par l'école Centrale de Paris que ses activités autour de l'écriture et de la musique.
*connue comme "blues du dentiste" alors qu'il semblerait que l'orthographe exacte ait été "blouse du dentiste"
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