mercredi 19 août 2009

du Capitaine aux capitaines...

Le Capitaine, c'est Archibald Haddock. Les capitaines ce sont ceux qui pendant un temps ont vécu à Trentemoult.

Trentemoult??? Petit cours avec un peu de géographie, d'histoire, d'économie et même de cinéma (et l'aide de Wikipédia) sur Trentemoult un joli "village" sur le bord sud de la Loire devenu un peu au fil du temps un peu BoBo... Mais ça ce sera pour un autre jour (le temps de traiter des photos réalisées il y a quelques mois).

Donc: "Trentemoult est un ancien village de pêcheurs et marins situé sur la rive gauche de la Loire, intégré à la commune de Rezé, au sud de Nantes, en Loire-Atlantique.(...)
Les trentemousins avaient la caractéristique, jusqu'au début du XIXe siècle, de vivre presque entièrement de la pratique de la pêche. (...) Les pêcheurs de Trentemoult embarquaient dans des petites barques à fond plat, appelées barges, à deux pour la pêche en Loire et à trois pour celle en mer. Pour cette dernière, ils n'hésitaient pas à s'aventurer jusqu'à La Rochelle et Lorient. A l'automne, ils se rendaient dans la baie de Mesquer pour la pêche au hareng. (...) Au début du XIXe siècle, les pêcheurs de Trentemoult délaissent progressivement la pêche au profit du commerce maritime : cabotage puis long-cours. Trentemoult devient ainsi, et ce pendant tout le XIXe siècle, un des principaux foyers de recrutement d'officiers de commerce pour le port de Nantes.(...)

Les maisons traditionnelles des pêcheurs, adaptées aux crues de la Loire, étaient généralement construites sur trois niveaux. Le premier, inondable, était occupé par le cellier, la pièce d’habitation étant au deuxième niveau. Le dernier niveau était occupé par un grenier qui pouvait parfois communiquer avec les greniers mitoyens, permettant ainsi aux voisins de se rencontrer sans avoir besoin d'utiliser des embarcations. Les escaliers étaient en principe extérieurs pour accéder directement à la pièce d'habitation lors des inondations. (...) Les dernières grandes crues mémorables sont celles de 1910 et 1935.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des capitaines, dont des Cap-horniers, se sentant à l'étroit dans les maisons de pêcheurs, se sont fait construire autour du vieux village des maisons bourgeoises, pourvues de jardins d'agréments caractérisés par la présence de plantes exotiques ramenées de leurs lointains voyages. De nos jours, le quartier des pêcheurs a la particularité d'avoir des maisons colorées aux façades originales et personnalisées. (...)

Le cinéaste Jean-Loup Hubert est venu y tourner "La Reine blanche" avec Catherine Deneuve en 1990. Claude Chabrol est également venu y tourner "La Demoiselle d'honneur" en 2005".

4 commentaires:

caphadock a dit…

Très intéressant rappel à l'histoire d'un petit port de pèche pour moi qui ai passé ma jeunesse dans les récits des caphorniers du moussaillon au grand mât.
Pour répondre à l'article précédent je suis fier d'être autodidacte car je n'ai pas passé le bac car j'avais appris à nager. J'étais aussi très fier lors des séances de formation sur nos produits devant des chefs d'entreprise se présentant avec bac+5 ou6 de me présenter, moi le formateur, avec bac-5 ça détendait l'atmosphère

@nn@ L. a dit…

Le problème caphadock c'est que désormais, quel que soit le profil de poste, on recrute en ayant en tête nécessité d'une "labelisation" bac+N en sachant que le boulot ne le justifiera pas forcément et en faisant complètement abstraction des qualités humaines.
Conclusion: il y a quelques années j'ai entendu un jour de jeunes agents contester en "off" les décisions de leur chef au motif qu'avec son bac +2 elle était moins diplômée qu'eux. Heureusement elle n'avait pas, et de loin, la silhouette d'une pin-up, sinon...

caphadock a dit…

C'est le reflet d'une bien triste société qui se promet un bien triste avenir avec comme seule valeur le fric donnant accès à tout et n'importe quoi.
Nous avons pourtant des exemples la déchéance des Perses, des égyptiens,des grecs, des romains et, entre autres, plus près de nous la révolution française.
Tel sera notre avenir, c'est le cycle des temps et nous ne sommes pas assez intelligent pour le contrarier

@nn@ L. a dit…

Ce n'est pas tant que l'importance accordée au fric qui me gêne caphadock que celle accordée à l'apparence. On privilégie de plus en plus le "paraître" plus que le "être".
Heureusement dans mon boulot je croise régulièrement des gens qui renoncent au fric pour faire un métier qui leur plait. Mais je bosse dans un secteur qui s'y prête, celui de la santé et du social :-)