vendredi 27 novembre 2009

Moïse Marthély: l'homme qui fait sourire la pierre

Qu'est ce qui a incité à lire l'article de "20 minutes" qui lui était consacré mardi dernier? Le titre? Quelque chose dans le visage de cet homme? Cela restera un mystère. Lui l'est devenu un peu moins tout comme ses oeuvres qui incitent à regarder autrement le mobilier urbain. Mais je vais trop vite.

Il était une fois un ancien haltérophile de haut niveau, limite échec scolaire ainsi qu'il le reconnaît lui même: « Je n'ai pas fait les Beaux-Arts. Pour moi, l'école, c'était une corvée aussi monumentale que les sculptures que je fais aujourd'hui." L'âge venant commence une seconde vie, dans le bâtiment, où il plaque finalement tout brutalement « Je ne trouvais pas trop ma place dans le bâtiment. Puis j'ai quatre garçons, j'avais envie de leur laisser quelque chose dont j'étais fier" Chômage, misère... avant de rebondir grâce à la sculpture mais un sculpture particulière "Quand j'ai vu que les gens appréciaient mes oeuvres, je m'y suis mis à fond. Depuis cette année, j'arrive à vivre de mon art. »

Aujourd'hui il a donc 42 ans et travaille des blocs de pierre qui grâce à lui deviennent autre chose que par exemple du simple mobilier urbain. « Avant, je me droguais au sport. Maintenant, je me drogue aux vibrations de mes moulures, à l'odeur de pierre... En détournant les blocs anti-stationnement, synonymes d'interdit et d'enfermement, je veux détourner ce qui nous a été imposé, de manière agréable. Je veux gommer cette notion de brutalité »











Bien difficile de savoir ce qui a incité à lire d'article, mais une chose est certaine, c'est l'exemplarité de cette conversion qui ainsi incité à aller regarder son site:
www.marthely.vpweb.fr. et me conduira sans doute ce weeek-end à fréquenter la cité des congrès à l'occasion du salon des métiers d'arts. http://www.salondesmetiersdart.fr/

2 commentaires:

caphadock a dit…

Il y a, dans le vieux Fréjus, dans les petites ruelles, un circuit des métiers d'art ou les artistes (peintres, graveurs, relieurs etc) montrent leurs œuvres et leurs techniques à tous. C'est une de mes promenades presque journalière au milieu des vieilles pierres romaines et du moyen age.

@nn@ L. a dit…

Finalement je n'y suis pas allée à ce salon, la pluie et le vent des derniers jours m'ayant plus incitée à rester au chaud.

Il y a(vait) la même chose à Dinan (22) durant l'été où j'y ai travaillé...
Privilège des villes dites de province avec un long passé historique que d'accueillir des artistes et créateurs :-)