Sur le terrain, ça donne ça.
On dépasse quelques prairies où l'on peut voir des vaches un peu particulières dont il sera question une autre fois. Juste avant de passer sous le pont du boulevard de Vendée qui permet de regagner le périphérique Sud, on croise un beau chêne. Après, bien que la zone soit boisée, il n'y aura plus aucun arbre remarquable.
Au sortir de dessous le pont, dont on oublie pour le moment les tags, on tombe sur une première allée droite, idéale pour les cyclistes, mais un peu monotone pour les piétons. D'autant plus longue à arpenter que l'on commence à s'éloigner de la Sèvre car on entre dans une zone de prairies inondables qui font le bonheur de la faune. Un paysage dont on pourra profiter de loin en loin, quand la végétation ne sera pas trop dense.
Pour l'heure, juste après une étrange peupleraie dont les arbres sont très penchés, on arrive à un second pont, celui qui relie la sortie de l'autoroute A83 à Nantes.
Et c'est là que commence la longue, longue marche vers la zone de l'écluse à Vertou. Un trajet accompli autrefois en vélo avec les enfants et que j'avais déjà trouvé long et ennuyeux. Alors à pieds... D'un côté une succession de murs en tout genre qui protègent des propriétés privées que l'on devine au travers des arbres, en haut sur le coteau. De l'autre, des prairies elles-mêmes fermées par des haies et des barbelés. De loin en loin, on croise bien un sentier de traverse, mais la crainte est trop grande de tomber sur un cul-de-sac pour prendre le risque de le suivre.
Alors quand apparaissent on retrouve la Sèvre, que l'on entend le bruit de l'eau à l'écluse et que l'on dépasse le domaine de Mottechaix, l'une des folies vertavienne*, on pousse un très gros soupir. On est enfin arrivé au but fixé! Il ne reste plus qu'à repartir vers Rezé... en se disant qu'on ne fera pas de pub pour cette balade là.
* Folies vertavienne: le pendant, en sud Loire, des belles maisons de maîtres construites au siècle dernier par les membres de la bourgeoisie nantaise sur les rives de l'Erdre.
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