samedi 14 avril 2012

Balade Rezé/Vertou (2)

Si le titre n'avait déjà été pris, ce billet aurait pu s'intituler: "la grenouille et le bœuf". Sauf que cette fois-ci il y avait moult grenouilles et que les bœufs étaient des vaches.

Pour ceux et celles que ces animaux effraient, je précise que les promeneurs qui passent sur le chemin sont séparés d'elles par de très classiques clôtures en fil de fer barbelé. Et il est vrai qu'elles sont impressionnantes avec les longues cornes effilées comme on n'en voit plus guère. Pour qui voudraient faire leur connaissance, elles vivent entre le pont de la Moronière et celui de Vendée.











Les vaches à longs poils sont écossaises. Des Highland Cattles pour être précise.
Et pour ceux qui s'étonnent de leur présence sur le sol français, il convient de rappeler que les agriculteurs du coin n'étaient pas intéressés par l'herbe de ces prairies inondables. Qu'en faire? Le laisser sur place une fois fauché? A terme il risquait de trop enrichir le sol (et de faciliter la disparition des plantes spécifiques à cette zone) et de trop sur-élever le sol (et de compromettre l'existence du site). D'où le recours à ces "tondeuses à gazon" très écologiques qui ont la réputation d'être résistantes au froid, à l'humidité (elles ne rentrent pas à l'étable) aux maladies, aux insectes et ... au stress.











A elles se sont ajoutées leurs copines, les vaches nantaises: des bêtes polyvalentes pouvant être utilisées comme bêtes de trait, pour leur lait et pour leur viande.
Mais qui dit "polyvalence" dit bien souvent moins de "productivité" dans les différents domaines! Il s'en est fallu de peu que leur cheptel qui avoisinait dans les années 1950 150 000 têtes et qui était descendu à moins de 100 têtes vers 1980, ne disparaisse. Depuis, un programme de conservation permet d'être assurer d'avoir un troupeau d'environ 200 bêtes.

Et comme on est dans une zone de prairies humides, il y a des mares. Et qui dit mare dit grenouilles. Le jour de la balade, peut-être parce qu'on était au printemps et que c'était la période de reproduction, elles faisaient un boucan d'enfer.

Je vous rassure, je n'ai pas amélioré l'ordinaire du soir en en ramenant une vingtaine, d'abord parce que je ne raffole pas plus que cela des cuisses de grenouilles (que je serais bien en peine de savoir préparer) mais surtout parce que je m'en voudrais de piquer aux hérons une partie de leur pitance.

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