samedi 9 août 2008

Des réalisateurs et des compositeurs...

Pendant un certain nombre d'années, Jo Hishaishi a travaillé aux côtés de Takeshi Kitano, tout comme il le fait encore actuellement avec Hayao Miyazaki. A partir de cette collaboration, j'ai eu envie de rendre hommage à tous ces compositeurs, dont le visage est parfois et même souvent inconnu du grand public, contrairement à celui du ou des réalisateurs avec lesquels ils ont noué des liens privilégiés.
Leurs visages sont certes inconnus, mais leurs musiques resteront pour longtemps gravées dans nos mémoires....
Et comme un blog n'est pas une encyclopédie, je me limiterai à un compositeur, un réalisateur et un film, avec tout ce que les cinq choix peuvent avoir de subjectif.
Et comme il faut bien un critère pour passer d'un compositeur à l'autre, ce sera tout simplement l'ordre alphabétique. Il y a donc eu:
Bernard Hermann et Alfred Hitchcock Dans « Psychose » que serait la mythique scène de la douche sans la partition où les coups d'archet des violons sont aux aussi autant de coups de couteau plantés dans le corps de Janet Leigh...
Jo Hishaishi et Hayao Miyazaki Bien difficile de choisir parmi toutes les mélodies qu'il a écrites... Peut-être ce passage de « Nausicaa » intitulé «l'homme oiseau» parce qu'il me donne irrésistiblement envie ... de m'envoler moi aussi comme l'héroïne qui vient du pays du vent.
Ennio Morricone et Sergio Leone Parmi sa nombreuse filmographie (de 500 films avec de nombreux réalisateurs de plusieurs nationalités) le thème de « l'homme à l'harmonica » tiré de « il était une fois dans l'ouest » s'impose.
Zbigniew Preisner et Krysztof Kieslowski De tous les compositeurs ici cités, il est moins le connu, sans doute parce que son nom est resté longtemps associé à ce réalisateur depuis de nombreuses années décédé, laissant derrière lui un « décalogue » et une trilogie dont fait partie le sublime «Bleu».
Nino Rota et Federico Fellini La collaboration entre ces deux hommes fût, elle aussi, fructueuse. De celle-ci je retiens principalement « la Strada », sans doute parce que ce film y est illuminé par le visage si doux mais aussi si triste de Gesolmina (joué Giulietta Masina, par la propre femme de Fellini) dont Zampano/Anthony Quinn ne comprendra que trop tard combien elle et il l'aimait...

4 commentaires:

Marwan a dit…

Bon, ça va, je n'ai pas trop de lacunes... ;-)
Deux de vos exemples me sont familiers et les trois autres connus de nom.
C'est vrai que la scène de Psychose doit beaucoup à cette musique qui vous agresse autant que le poignard. Quant à l'Homme à l'Harmonica, un régal...

@nn@ L. a dit…

Pas surprenant de ne pas vraiment connaître Kieslowski, décédé il y a 12 ans maintenant.
Quant à Fellini, les émissions de la télévision actuelle étant plus ciblées sur la promotion des nouveaux films que sur l'histoire du cinéma, il devient difficile de pouvoir visualiser "la strada" sans devoir en acheter le DVD... s'il existe...

Anonyme a dit…

J'ajouterai également les tandems fabuleux de Eric Serra/Luc Besson, John Williams/Steven Spielberg, Danny Elfman/Tim Burton, Alan Silvestri/Robert Zemeckis, Kenji Kawai/Mamoru Oshii... tout ces "couples" à la progéniture si célèbre et inspirée, et à la signature reconnaissable entre toutes! ;o)

@nn@ L. a dit…

Des cinq supplémentaires que vous citez (à juste titre) je ne connais pas les deux derniers (mais le web est là aussi pour ça:-)
Quant aux trois autres, j'ai une faiblesse pour le duo Elfman/Burton mais il est vrai que ce dernier réalisateur à l'art de créer de superbes univers cinématographiques (ahhhh "Sleepy Hollow"....) et en plus plein d'humour... même si la gravité n'est jamais très loin