J'espère seulement pouvoir trouver un aussi bel hommage que les trois chansons qui furent choisies ce matin du mois de mai par les enfants de cet homme-là que je n'avais pas revu depuis plus de 20ans.
Trois chansons pour un homme dont je découvrais le goût pour la chanson française et pour lequel je regrettais soudain de n'avoir rien fait pour mieux le connaître lui tant qu'il était encore temps mais aussi et surtout je devinais ce qu'avait pu être sa vie au delà de ce qu'on avait pu parfois bien vouloir m'en dire...
Que ses enfants et notamment celui de ses fils qui connaît "...un chat..." me pardonnent d'écrire à quel point ce matin là, j'ai été profondément émue:
par leur chagrin car si c'est rare de voir un homme pleurer, même si c'est son père qu'il pleure,
par ce que je pressentais de la justesse des chansons qu'ils avaient choisies et l'ordre dans lequel elles passaient
"...J'arrive, j'arrive
Mais pourquoi moi, pourquoi maintenant
Pourquoi déjà et où aller ?
J'arrive bien sûr, j'arrive
N'ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver ?..."
"...Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien..."
"... Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie...."
5 commentaires:
C'est émouvant ce que tu as écrit là ...Je ne sais que dire ... chacun a une histoire belle, douloureuse ...
mais ne pas avoir de culpabilité ...de remords...
Bonne journée
je pense qu'un grand nombre de personnes ferait le même choix .
En tout cas , c'est le mien , surtout Brel et Ferrat .
J'aime aussi énormément Piaf .
Mon père est décédé en 2003 .
Nous nous sommes souvent affrontés .
Aujourd'hui , je vois que j'aurais du être beaucoup plus ouvert .
* Je n'ai ni cupalbilité ni remords Bruno, juste un regret celui de ne pas avoir osé cette fois-là non plus aller à l'encontre de ce que souhaitaient d'autres personnes.
* Autant que j'ai pu le comprendre à demi mots, Jean, le choix de Ferré avait des raisons d'être.
Je connais aussi quelqu'un qui, il y a quelques mois, a regretté d'avoir campé sur ses positions par rapport à son père. Mais maintenant il est trop tard et ce n'est pas facile à vivre, surtout que moins d'un an avant il a du faire face à un autre deuil.
Ne reste qu'à souhaiter que l'histoire ne se répète pas...
Cela m"émeut très fort... alors je fais silence...
Très bel hommage... merci
Merci Maria (sourire)
Ce jour-là mon père qui perdait son jeune frère ignorait encore que, moins de 6 semaines plus tard, il empbrasserait aussi ma mère pour la dernière fois.
http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2008/06/le-temps-dborde.html
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