vendredi 17 octobre 2008

ombre et lumière (13-1) dans le 9ème art

Petit retour en arrière avec des hommes qui ont su au moins à un moment ou à un autre partagé cette même capacité à manier avec subtilité l'art du noir et blanc dans leurs oeuvres.

4 dessinateurs mais deux générations et deux nationalités

Le plus ancien, le Maître, non El Maestro: Hugo Pratt et son emblématique Corto Maltèse apparu dans "la balade de la mer salée", Corto que l'on ne présente pas et dont j'ai une grande reproduction sur toile.
Un dessinateur doté d'une immense culture et ayant une manière inimitable de travailler ses dessins à la plume...

Et que dire des femmes qui ont traversé les aventures de son héros (j'ai eu autrefois entre les mains un livre qui leur était consacré et que j'aimerais bien retrouver). Même si elles se ressemblent toutes un peu, elles partagent quelques points communs: une personnalité et une classe auprès desquelles les demoiselles dessinées par Manara n'ont plus qu'à aller se rhabiller (dans tous les sens de l'expression...)

15 ans plus tard naissait Comès (de nationalité belge) dont j'avais apprécié les planches couleur de "Ergün, le dieu vivant" lorsqu'elle étaient parues dans le magazine Pilote

C'était avant qu'il ne publie le très beau "Silence" en noir et blanc, couleurs, auxquelles il semble désormais rester fidèle.

"Silence", c'est l'histoire d'un simplet dont la Sorcière semble connaître le secret et qui seule semble contribuer à mettre en valeur les pouvoirs.

Que cette image là m'a fait rêver...

Et maintenant de qui parler?
Comme dirait un compatriote de ce dessinateur parti un jour s'installer bien loin de leur plat pays:

"Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi"

Alors la réponse viendra plus tard.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Silence" qui me fit découvrir Comès... Comès que j'ai aimé et fait découvrir à mes enfants... aujourd'hui toutes ses BD font partie de la bibliothèque de ma fille...

Merci @nn@ pour cette réminiscence

Anonyme a dit…

Et Corto Maltese,quelle classe également! C'est le seul personnage de B.D dont je pourrais tomber "amoureuse"! Oui, je sais, terriblement midinette tout ça...

@nn@ L. a dit…

* Comès Maria, je l'ai pas mal lu... il y a très longtemps dans la revue "à suivre" hélas disparue mais je me suis aperçue que j'en ai assez peu de livres...
Un oubli qu'il me faudra réparer assez vite...

* Et oui Verveinecitron, il est bien séduisant notre Corto... C'est lui que j'ai chaque soir en face de moi lors du dîner (sourire)...un convive fort silencieux via une grande reproduction de l'image qui figure sur ce billet.
Du coup je lui pardonne cette petite phrase qu'il aurait dite: « Je pense que les femmes seraient merveilleuses si tu pouvais tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains. »

Anonyme a dit…

Quel machisme ;-)

@nn@ L. a dit…

J'ai recherché mes sources Verveinecitron, selon l'auteur de l'article consacré à Corto sur Wikipedia:
"...Citation prise sur la fin de L’Aigle du Brésil dans Sous le signe du Capricorne..."
N'ayant pas cet ouvrage, je n'ai pas pu pousser plus loin mes vérifications

Mais bon, d'un héros de papier on peut bien accepter cette petite phrase ... que je soupçonne un certain nombre de représentants du sexe masculin de penser parfois tout bas en se gardant bien de la prononcer tout haut...