Alors le petit livre ci contre reçu hier est une mine à la fois
- d'incitations à aller baguenauder le nez en l'air, surtout les dimanches matins où le commun des Nantais a déserté les rues alors que la lumière est belle
- de renseignements.
Ainsi cette drôle de sculpture de la rue de la Fosse, pas loin donc du passage Pommeraye (avec les macarons de chez "Larnicol" les BD de chez ""Albums" et les senteurs de "l'Occitane en provence") mais aussi du chocolatier "Gautier-Debotte" qui ravit les yeux puis les papilles et du libraire "Coiffard" avec plein de "beaux livres" pour craquer.
Donc la découverte réelle de cette sculpture n'a pas manqué de générer plein de questions (qui, pourquoi, comment...) auxquelles même de plus vieux nantais ne savaient répondre. La réponse est dans le livre.
Le sculpture a été réalisée au début du XIXème à la demande d'un certain Vincent Delaunay qui exerçait la profession de cirier... d'où l'abeille. D'autres façades nantaises comporte ainsi des renvois aux activités professionnelles de leurs propriétaires. Ce cirier aurait bien aimé que son fils reprenne le flambeau mais il préféra la peinture. Ne reste désormais, pour le plus grand plaisir des flâneurs curieux, que ce décor.
6 commentaires:
Intéressant. Je sens que je vais me faire un petit achat...
Est-ce que ce petit livre a les réponses à 2 ou 3 énigmes que j'ai eu l'occasion de photographier, comme les blasons, cours Franklyn Roosevelt ou le buste, rue Montesquieu?
Hélas non Marwan, par contre il y a des explications sur la méridienne (et non le cadran solaire) du 8 rue de la Bourse, le pourquoi des nombreuses références au milieu marin de la maison du 17 quai de la Fosse, le colombier (et non l'ancien moulin) du Bd Jean-Ingres dans le quartier des Dervallières-Zola, la statue de la Délivrance au bout de l'île Beaulieu, les Titans jaune et grise... et plein d'incitations à aller découvrir des choses insolites dans le coeur de Nantes et sa proche banlieue.
Très, très juste
Il est intéressant de musarder dans les rues en levant la tête et de prendre des photos pour se ra peller ce que l'on a vu et, comble de la jouissance, chercher son histoire.
Telle est ma quette quotidienne.
Le plaisir de "musarder" caphadock, tant en ville (enfin aux heures où il n'y a pas de troupeau de touristes et/ou d'acheteurs à faire les boutiques) qu'à la campagne je ne l'ai redécouvert que récemment.
Mais ce serait trop long et surtout trop personnel à expliquer ici :-) et comme je n'ai pas envie de créer un compte sur Skyrock...
C'est vrai que l'on ne connaît pas bien sa propre ville. Chaque année, je me dis que je vais y faire un peu de tourisme et puis mes paroles s'envolent....
Parfois Myosotis, c'est l'arrivée de quelqu'un qui ne connaît pas la ville qui sert de détonateur pour donner envie de l'explorer pour la faire connaître à ceux qu'on aime et qui habitent loin.
Quand vous lancez vous dans la chasse aux photos pour nous faire connaître Bruxelles?
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