jeudi 28 juillet 2011

La maison bleue de Maxime LeForestier (aujourd'hui)

Tout d'abord la "maison bleue" de San Francisco, dont on sait désormais qu'elle se trouve au 3841 de la 18e rue, n'était plus bleue mais plutôt vert pâle limite gris... du moins jusqu'en juin dernier où ses actuelles propriétaires ont accepté qu'elle soit repeinte, grâce notamment à un "sponsor": les peintures Ressource .
Ses actuelles propriétaires? Oui, car il y a bien longtemps que l'ancienne communauté, pour différentes raisons, n'existe plus. Beaucoup sont morts, notamment du sida: par exemple le fameux Luc qui avait donné à Maxime Le Forestier l'adresse de la maison, Tom qui jouait de la guitare, Lizzard qui était surnommée (lézard) à cause d'une maladie de peau... Et d'autres encore.

Sont encore en vie:
Phil [Polizatto] qui jouait de la kéna est resté très mince. Il a écrit un livre autour de Hunga Dunga
Psylvia Gurk, celle qui avait rajouté ce fameux "P" devant son prénom -ce qui en a intrigué plus d'un(e)- celle qui était considérée un peu comme l'un des piliers de la communauté, elle qui avait donné naissance en décembre 1971 à une petite fille, Lili, n'a plus grand chose à voir avec la mince jeune femme qu'elle était. Mais elle a gardé l'esprit et le look baba cool.
Quant à Larry Brinkin, que ne citait pas Maxime Le Forestier, il ne ressemble plus guère aux minces jeunes gens chevelus qui fréquentaient la maison bleue.

L'heure doit elle être à la nostalgie?
Non car ainsi que l'indique l'article du journal "le monde" la famille formée par le couple de jeunes femmes qui vit désormais dans la maison avec leurs 3 enfants adoptés (plus 7 chiens et 2 chats) reflète parfaitement l'évolution à la fois économique et sociologique de San Francisco. Les deux femmes, formées dans les meilleures universités, et qui se sont mariées religieusement puis civilement sont très impliquées dans l'école de leurs enfants mais aussi dans de nombreuses associations philanthropiques (contre le sida, contre la pauvreté, pour les droits des femmes, des homosexuels etc...). L'esprit de "Hunga Dunga" continue de vivre.

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