La statue ci-contre est elle aussi fort connue. Enfant déjà, elle avait retenu mon attention lorsque passait ce feuilleton qu'adoraient les petites filles amatrices de danse classiques: "l'âge heureux" où les deux petites héroïnes se divertissaient, alors même que c'était interdit sur les toits de l'Opéra Garnier. J'ignore si à l'époque les statues étaient ornées de ces longues piques destinées à dissuader les pigeons d'en faire leur terrain de prédilection.
Cet opéra tient son nom de Charles Garnier, l'architecte qui en a conçu les plans et suivi la réalisation. Cette dernière fut fort longue puisqu'elle dura 14 ans (de 1861 à 1875!), en grande partie à cause du terrain marécageux qui nécessitât non seulement des fondations très profondes, mais de pomper la nappe phréatique. Charles Garnier surveille désormais l'entrée visiteurs.
Il ne peut donc pas regarder la statue "la Danse" de Carpeaux qui figure sur le devant de l'Opéra et fit tant scandale à l'époque parce que les statues étaient nues. Face aux protestations, elle ne dut finalement son salut que grâce à la guerre de 1870. A noter que ce qu'on voit actuellement à l'opéra Garnier est une reproduction par Paul Belmondo (le père de l'acteur) puisque l'original appartient désormais aux collections du Musée d'Orsay.
C'est d'ailleurs aux abords de ce dernier que l'on trouve les deux dernières statues qui ornaient initialement le Trocadéro avant qu'elles ne soient remplacées à la fin des années 30 par les actuelles statues.
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