vendredi 22 juillet 2011

à Paris: quelques statues (2)

A Paris, il y a donc les statues très connues. Et puis il y en a d'autres qui le sont beaucoup moins et que l'on croise au hasard des rues et des squares. Parfois j'ai pensé à relever d'une manière ou d'une autre le nom du sculpteur et/ou de l'oeuvre, mais bien souvent tel n'a pas été le cas, alors toute aide sera la bienvenue pour les identifier.

Certaines sont relativement "classiques" dans leur représentation. Ainsi les trois qui suivent:
- la 1ère a été vue dans un square en face de la maison de la Suède qui est située dans le Marais. Je n'aurais jamais du la remarquer, mais mon oeil, attiré par des publicités peintes comme on les réalisaient autrefois, m'avait incité à quitter le parcours conseillé par le guide vert... avant de rentrer dans ce square joliment fleuri .
- la seconde est implantée square Félix Desruelle qui est adossé (si ma mémoire est bonne) au dos de l'église St Germain. Outre cette statue dédiée à celui qui perça le secret de l'émail, ce square comporte un mur/portique en grès émaillé... qui est malheureusement difficile de photographier à cause de la végétation environnante.
- la 3ème, vue aux jardins du Luxembourg, a fait prendre conscience des limites des armes "anti-pigeon" trouvées par la ville de Paris qui a fait en sorte que les statues soient désormais souvent "décorées" de piques... moyennement efficaces si l'on se fie au pigeon posé aux pieds de cet éphèbe.




D'autres statues m'ont laissé beaucoup plus perplexe. Ainsi les 4 qui suivent, toutes vues dans le quartier St Germain. Hasard ou goût plus prononcé de la population de ce quartier pour ce genre d'oeuvres?




A noter que la 3ème, placée sur le devant de l'église St Germain, était ce jour là entourée de jeunes pompiers qui cherchaient à vendre des billets de tombola pour le bal du 14 juillet. Et mine de rien, alors même que l'oeuvre s'intitule "désillusion totale" je n'ai pu m'empêcher d'y trouver une certaine ressemblance avec d'une part la silhouette des soldats du feu quand ils portent le casque réglementaire et d'autre part les masque que portaient les médecins du temps des grandes épidémies du XVIIème siècle.

Quant à la dernière... elle faisait partie d'un lot de deux statues assez morbides implantées sur une petite placette très paisible où j'aurais aimé m'arrêter et me reposer aux beaux jours... du moins si ces statues avaient été absente car même dotée d'une bonne dose d'humour, je ne me sentirais guère à l'aise en telle compagnie.

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