... et elle ne l'était pas vraiment ce jour-là car le photographe, probablement mon père, n'a pas réussi à faire rentrer dans le cadre ses 3 filles, notamment ma soeur aînée qui était à l'honneur car c'était sa "grande communion". C'était un événement important en ce temps là: les jeunes filles au seuil de l'adolescence portaient alors des robes blanches qui les faisaient beaucoup ressembler à de petites mariées.
Et puis le rituel a évolué, tout comme l'importance de cette cérémonie, du moins pour les catholiques qui n'étaient pas vraiment engagés dans la religion. Du coup il ne reste aucune trace de ma "communion solennelle" où de surcroit je ne portais qu'une simple aube prêtée par une voisine.
En réalité, il n'existe que très peu de photos de moi enfant et aucune de ma toute petite enfance, sauf celle-ci. Durant cette époque où l'histoire familiale a plus gardé la mémoire des proches gravement malades, mon père n'avait probablement plus le temps ni l'envie d'immortaliser ses enfants qui grandissaient. Je bénis donc cette journée de communion car elle m'a permis, à défaut d'une photo du 27 juillet 1958, de conserver cette image récupérée au fin fond d'une vieille boîte à souvenirs
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire