En fait, ce livre, il y a des années de cela que j'aurais du le lire: quand j'ai eu dans mon entourage une personne suivie pour un problème de dépression. Il m'aurait probablement aidée à avoir une attitude un peu plus adaptée à la situation. Mais on ne refait pas l'histoire!
Qu'ajouter de plus? Rien, qu'il faut le lire. En voici quelques passages dont je bouleverse volontairement l'ordre dans lequel ils figurent dans l'ouvrage.
page 49 "Nietzsche a écrit: "Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi"
(...) l'abîme me regarde. Je suis face au gouffre de la perte des sens, au rien qui se cache derrière le pourquoi des choses. Je sens que je suis regardé par du vide et du noir, l'absence de toute humanité, de toute grâce, de toute croyance. Je ne crois plus en rein. Je ne crois plus en moi."
page 226: "Il faut parler. Aux proches, s'ils sont capables d'écouter. A des professionnels, puisqu'ils savent le faire. Mais parlez, ne tombez pas dans le silence qui sépae des autres, ravage la vie quotidienne, peut détruire un environnement familial, un tissu relationnel. Et ne vous livrez pas à l'autodépréciation."
page 219: "Il existe une indescriptible allégresse intérieure à ressentir que votre volonté l'a emporté sur votre démon et que l'estime de soi est revenue, que vous en savez un peu plus sur vous-même. Et que ce nouveau savoir constitue une force. Puisque, au delà de l'estime de soi, vient poindre, comme une lumière pour définitivement tuer la nuit, la maîtrise de soi."
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