Une lecture plus fine de son mur au delà de son seul profil -ce que je n'avais pas fait jusqu'alors- m'a vite convaincue que nous ne partagions pas du tout les mêmes valeurs et que ce n'était même pas la peine que je lui envoie les références de cet article du journal "le monde"
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/13/le-retour-des-maladies-que-l-on-croyait-disparues_1587133_3224.html
qui signalait le retour d'un certain nombre de pathologies oubliées et dont sont principalement victimes les populations en situation de précarité, et notamment les étrangers en situation irrégulière.
Certes l'article faisait surtout état de la rougeole.
Une maladie dont je garde de mauvais souvenirs à la fois parce que c'est la 1ère maladie infantile dont je garde un mauvais souvenir (fièvre élevée, des journées entière dans le noir...) mais aussi parce que mon père avait perdu sa jeune soeur, décédée d'une encéphalite, l'une des complications les plus fréquentes de cette maladie.
Dans l'article, il était aussi question de la gale, cette affection très contagieuse de la peau, hélas bien connue des SDF.
Une maladie dont ils ont bien du mal à se débarrasser, notamment parce que le parasite est très résistant (si l'adulte ne survit "que" 48heures, l'oeuf résiste jusqu'à 10 jours) ce qui suppose encore plus que pour les poux, de désinfecter tous les vêtements et tissus avec lequel la personne a été, est ou sera (tant qu'elle n'est pas guérie) en contact. Mais aussi parce qu'un seul traitement ne suffit pas forcément et quand on sait à quel point les SDF vivent au jour le jour, il est bien difficile d'être assuré qu'ils reviendront le jour où un rendez-vous leur a été fixé.
Et puis il y a aussi la tuberculose qu'on a pu croire, à tort, éradiquée alors qu'en 2009, 5 276 cas ont encore été recensés en France (on estime que plus de 1.7 millions de personnes en sont mortes dans le monde entier en 2009)!
Un chiffre probablement sous-estimé car il ne prend pas en compte ceux et celles qui fréquentent peu voire pas du tout les services de santé. Je pense notamment aux migrants venant d'Asie, d'Afrique subsaharienne ou d'Europe de l'Est, pays où cette pathologie est beaucoup plus fréquente qu'en France. Du moins actuellement car jusque dans les années 50 et l'arrivée massive des antibiotiques, le seul remède possible, pour ceux et celles qui en avaient les moyens, c'était d'aller vivre dans un pays au climat ensoleillé... ce qui était d'ailleurs le cas de cet ex "ami" de Facebook
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