- le musée des beaux-arts (qui abrite les verres art nouveau de la collection Daum) était hélas en travaux pour encore plus de six mois,
- compte tenu du peu de temps imparti, le musée de l’école de Nancy qui met en valeur l’art nouveau sous toutes ses formes n’était pas envisageable car il est situé en dehors de l’hyper-centre.
Parmi les « grands » musées, seul le musée lorrain était envisageable et il m’a… déçue.
Il faut dire que, malgré les efforts des conservateurs pour mettre en valeur la spécificité de la région lorraine, à savoir à quel point le travail du fer a été précoce en Lorraine, je ne suis pas passionnée par la préhistoire. En outre, je me suis un peu ennuyée à la vue des multiples peintures grand format destinées à mettre en valeur les différents châteaux de la région. Mais peut-être y avait-il de ma part un petit côté « chauviniste » qui me fait préférer les châteaux renaissance des bords de Loire aux répliques style Versailles des châteaux lorrains.
Un musée dont je n’ai finalement retenu que:
- - LE Georges La Tour : une « Marie-Madeleine à la puce »… dont les chairs grasses et blanches m’ont fait regretter les rides du joueur de vielle ou de St Joseph
- les salles qui exposent dans une lumière chiche les fragiles œuvres de Jacques Calot, que ce soit sous forme de la matrice source ou de la gravure qui en résulte.
En fait, ce qui m’a le plus passionné, c’est ce que j’ai vu dans les « salles » situées juste à côté, au sein de l’église des cordeliers et du Musée des Arts et traditions populaires.
Je n’ai hélas pas eu le temps de visiter les espaces consacrés au travail du bois en Lorraine. En effet j’ai préféré mettre l’accent sur l’église des cordeliers où l’on perçoit à quel point l’histoire de Nancy est liée avec celle de la famille d’Autriche, bien au-delà de la seule statue de Stanislas qui a ré-organisé le centre ville, dont la fameuse place qui porte son nom.
L’église met bien en valeur un certain nombre de pièces religieuses dont des autels polychromes.
Mais il ne faut pas oublier
- de faire un détour vers une « petite » chapelle octogonale finement sculptée dans le style renaissance à gauche du chœur
- avant de remonter doucement la nef vers le beau vitrail en s’arrêtant auprès des gisants des ducs de Lorraine.
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