samedi 29 octobre 2011

A Nancy (6): le musée des arts et traditions populaires

Du musée des arts et traditions populaires, l'un des aspects les plus intéressants a trait à la reconstitution d'intérieurs lorrains. D'eux, point de photos. Tout simplement parce qu'il y avait des groupes d'élèves du primaire qui passaient de salle en salle, sous la houlette d'un guide conférencier. Et que je ne voulais point les déranger en entrant de manière trop évidente dans la pièce afin de la photographier.
En contrepartie j'ai ouvert grand mes oreilles et appris notamment que si les lits clos du siècle dernier étaient aussi courts ce n'était pas parce que nos ancêtres étaient tout petits mais parce qu'ils dormaient en position assise!

Il y avait aussi des maquettes de fermes afin de mieux se rendre compte de l'organisation de l'espace entre les lieux de travail (les plus nombreux) et de repos.
Quelques points communs avec les fermes du grand ouest: une implantation côté nord des lieux à vocation de conservation des vivres. Une différence du au climat moins venteux mais plus froid et neigeux qui a incité à rejeter la construction autour d'une cour centrale pour retenir le bâtiment de vie reliés aux locaux de travail par une allée couverte.

Des maisons qui devaient toutes être dotées de l'indispensable girouette, seul instrument fiable à même d'indiquer la météo. Et certaines d'entre elles renvoyaient clairement à l'histoire de cette région qui a bien souvent oscillé entre France et Allemagne.

Et puis, omniprésents, les objets de la vie quotidienne étaient pour la plupart protégés par des vitrines . Ce qui a été l'occasion de constater à quel point certains, bien qu'avant tout utilitaires comme ces chaufferettes fort utiles en ces temps où le chauffage central n'existait pas, pouvaient être beaux.
C'était avant que la mécanisation de leur fabrication ne les uniformise. Je pense notamment aux assiettes.







Mais pas seulement car je n'aurais jamais cru qu'il puisse exister autant d'empreinte pour personnifier les mottes de beurre.
A croire aussi que chaque famille avait son moule à kouglof


Pour finir, j'ai craqué pour ce joli coffre peint avec des coeurs rouges. Coffre ou maie où levait le pain au levain avant d'y être conservé pendant des jours? La présence d'une lourde serrure laisse à penser qu'il s'agissait plutôt d'un coffre de dot où la jeune mariée avait du serrer son trousseau brodé, jour après jour ... du moins dès que son ouvrage pouvait lui laisser un peu de temps libre

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