Donc, à quoi servait l'objet?
Il faut tout d'abord se rappeler qu'à compter de la fin du 18ème siècle, une jupe un tant soit peu relevée était considérée comme aguichante et que la bienséance interdisait aux "dames" de se baisser, exposant ainsi de façon trop ostensible leur postérieur. Problème: par temps de pluie, comment faire pour éviter de mouiller sa jupe dans les flaques d'eau, ou pire la souiller dans les passages particulièrement boueux?
Tout simplement en utilisant cette pince attachée à la jupe et reliée à la taille, au poignet, voire à l'un des doigts de la main, par un lien coulissant et qui permettait de relever la jupe sans avoir à se baisser.
Et maintenant, quel était son nom?
La première fois que j'ai vu cette pince sur le net, c'était sous le terme de "suivez-moi-jeune-homme". En fait, après des recherches plus approfondies, ce "mot" correspondrait en réalité aux deux pans du ruban qui entourait le chapeau, accessoire indispensable aux femmes soucieuses de conserver la blancheur de leur teint, et qui flottaient sur leur nuque.
Non, le véritable nom de cet instrument doit plutôt être "saute-ruisseau" ou "page" ou encore, de l'autre côté de la Manche: "skirt lifter". Un accessoire dont les jeunes femmes modernes adeptes de la mini-jupe ou du short n'ont que faire...
2 commentaires:
Très ingénieux!
Et en plus certains étaient très jolis.
Pour en voir d'autres, demander à ce bon vieux google es images de saut-de-ruisseaux
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