Quant à Michel Blanc, quoi de commun entre le petit chauve moustachu de la série des "Bronzés..." et le si touchant amoureux blafard de Sandrine Bonnaire dans "Monsieur Hire" ou même le surprenant acteur/scénariste/réalisteur de"Grosse fatigue"
Et puis il y a Jean-Pierre Marielle dont pendant des années j'ai fui les films parce que je ne voulais voir de lui que cette image de grande gueule du peintre des "Galettes de Pont-Aven"... alors même qu'il y a ses compositions telles que celles du procureur austère et assassin par amour de la beauté et de la grâce des "âmes grises". Et bien avant il y avait eu le musicien janséniste M. de Ste Colombe dans "Tous les matins du monde"... un film qui m'a beaucoup marquée...
vendredi 27 juin 2008
Aller au delà des premières impressions avec les acteurs
Au départ, il ne devait être question que d'un acteur particulier dont j'avais une assez piètre image à cause de quelques films où il interprétait des rôles de Français très, très moyens, formulation "politiquement correcte" pour ne pas écrire le mot "beauf". J'avais prévu d'y joindre une photo de lui bien précise, découpée dans une revue et que je croyais avoir scanée...
Faute de la retrouver, j'ai décidé de parler de tous ces acteurs (désolée mais je suis une femme et ce sont eux que je regarde en priorité quand je vais au cinéma) auxquels colle une image qui, parfois grâce parfois à un réalisateur qui sait les regarder autrement, vole un jour en éclats.
En y réfléchissant bien, je m'aperçois qu'ils ont un point commun: aucun d'eux n'a ou n'avait ce qu'autrefois on appelait un physique de "jeune premier" et dont on parlerait désormais en utilisant l'expression de "sex-symbol".
Fernand Contandin dit Fernadel, grâce à Pagnol, fit entrevoir dans "Le Spountz" la souffrance des acteurs catalogués dans des rôles comiques alors qu'ils voudraient tant être autre chose. Pour lui, ce fût un échec car pour beaucoup il ne restera que "Don Camillo".
André Raimbourg alias Bourvil, si souvent associé dans des films comiques avec Louis de Funès, s'en sortira mieux via quelques compositions dans des films plus graves. Ainsi le mari jaloux du "miroir à deux faces" ou encore dans " Fortunat" le braconnier/passeur qui devient amoureux et rend heureux d'une femme et de deux enfants qui outre le fait qu'ils ne sont pas siens, ainsi qu'on le disait autrefois, ne viennent pas du même "monde" que lui.
Mais il y a eu aussi et surtout le surprenant commissaire Matteï du "cercle rouge", son dernier film.
Michel Colucci plus connu sous le nom de Coluche, malgré son image du fondateur militant des "restos du coeur" serait resté longtemps caché derrière le comique de ses "one man show" ou de films tels que "la vengeance du serpent à plumes" si il n'y avait eu le déchirant père de famille, ancien policier, devenu pompiste alcoolique de "Tchao Pantin".
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8 commentaires:
Ah Coluche et Tchao Pantin.
Son plus beau film, justement pour ce rôle à contre-emploi.
Je connais moins Bourvil et Fernandel (moins de ma génération), quant à Michel Blanc, y compris dans ses films comiques, je ne l'apprécie guère.
Dans le même état d'esprit, avez-vous également remarqué comment "Le Professionnel" avec J.-P. Belmondo ressort très bien de sa filmographie, pas seulement grâce à la musique mais surtout parce que son personnage meurt tragiquement à l'inverse de ses autres rôles avec 'happy end'?
il est vrai que notre cinéma français avec ses acteurs remarquables que j'apprécie aujourd'hui! n'était pas faveur par rapport aux héros des films américains qui ont fait rêver toute une génération !!!!AH! le rêve américain et les "stars" tout cela est le reflet d'une génération !Oups !! Autant en emporte le vent.............AA
"...Bourvil et Fernandel (moins de ma génération)..."
j'en connais qui se formaliseraient d'une telle formulation (rires)...même si effectivement compte tenu de mon âge je connais plus les films de Belmondo tels que "à bout de souffle", "Léon Morin, prêtre" ou "le doulos" que ses plus tardifs films d'action où effectivement "le professionnel" doit-être mis à part
Quant à la BOF faite par le grand Ennio M. Comment l'oubler...
A un an près, Fernadel et Bourvil nous avaient quittés à ma naissance.
De Fernandel, je ne connais donc que Don Camillo et l'Auberge Rouge, et de Bourvil, la Grande Vadrouille. Ce n'est pas ce que l'on peut trouver de mieux chez eux...
"Quant à la BOF faite par le grand Ennio M. Comment l'oubler..."
Impossible à oublier tant la course de ces chiens, vers leur gamelle, est belle... ;-)
* pour Marwan,
oui c'esr bien une affaire de génération car moi j'ai eu la chance pendant toutes mes années d'adolescence de bébéficier sur Antenne 2 de "ciné-club" présenté par Claude-Jean Philippe qui passait juste après "apostrophe" de Bernard Pivot...
Et puis il y avait le dimanche soir, "le cinéma de minuit", du moins la version initiale qui passait à un horaire encore correct pour ceux qui travaillent le lendemain...
* pour anonyme
c'est bien volontairement que je n'ai cité aucun acteur américain, même ceux de l'ancienne génération :-) tels que Bogart ou Jack Lemon.
Car en plus de l'envie de faire une page sur la nécessité de "aller au delà des premières impressions avec les acteurs" je voulais rendre hommage à ceux qui n'ayant pas un physique de "star" sont parfois restés cantonnés dans des seconds rôles ...et ça valait aussi pour tous les hommes que l'on peut croiser, parfois passionnants, pour peu que l'on veuille bien les regarder autrement
HELLO
Anonyme c'est moi arletteart
erreur de manipulation ou fatigue !!!
je me suis doutée du propos sur le cinéma américain
il est vrai que j'adorais "ciné -club
Désolée pour le "hors - sujet
Amitiés AA
* pour AA en réalité arletteart
Il est ou plutôt il était normal de ne pas voir s'aficher aussitôt les commentaires car par prudence j'avais activé la fonction: "modération des commentaires".
Je viens de la supprimer.
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