Même si les articles sur le net sont assez élogieux par rapport à ce 20ème volume des aventures de Canardo, il m'a un peu déçue, notamment par rapport au précédent volume* qui faisait preuve d'un humour ravageur.
Certes on a droit à quelques pages d'anthologie comme par exemple ces cases où en "off" de l'éloge funèbre (que n'aurait pas renié André Malraux) d'un jeune inspecteur de police, Canardo discute "affaires" avec une très sexy policière de l'IGS belge.Cette dernière "ébouriffera" les plumes de notre cher canard, cet heureux mélange de l'inspecteur Colombo (pour l'imper douteux et la vieille voiture) et des privés à la Humphrey Bogart (toujours l'imper mais auquel s'ajoute le tabagisme et l'alcool -même si la bière a remplacé le whisky- et le cynisme...
Mine de rien, Sokal nous offre dans cet album une galerie de femmes assez fortes, à l'image des deux dames, de coeur et de pique, qui sortent de son jeu de poker à un moment crucial de l'action: il y a donc cette inspectrice de l'IGS, la mère et la soeur de cet inspecteur victime d'une "bavure" et la femme de l'inspecteur Garenni, laquelle révèle quelques surprises... Mais je n'en dirai pas plus.
* "le voyage des cendres"... ou le retour au pays d'un "maffieux" belge décédé
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