dimanche 1 juillet 2012

De ville en ville - été 2012 - Dinan (3)

La seconde demi-journée de visite a commencé très fort: avec la tour de l'horloge qui culmine à 43 mètres au dessus du sol, ce qui lui a valu d'être, pendant de nombreuses années, le beffroi à partir duquel on veillait sur la ville afin de signaler, le plus vite possible, les incendies. 

Pas d’ascenseur bien sur pour cette tour qui, à la base, est carrée, avant de se terminer par un clocher octogonal. Alors une fois arrivé sur la plate-forme tout en haut, on profite de la vue, en espérant ne pas être juste à côté de la cloche qui sonne tous les 1/4 d'heure. Ainsi sur la photo, l'église que l'on voit est celle dédiée à Saint Malo. Oui, comme la ville situé dans le département juste à côté. 

On a aussi une vue plongeante sur les petites cours intérieures, dont celle ci qui donne sur la place de la cathédrale Saint Sauveur.

Une fois redescendu dans la rue de l'horloge et après avoir salué cette petite vierge à l'enfant polychrome (comme on en trouve tant en Bretagne), une halte s'impose sur la place des Merciers qui offre au regard plusieurs maisons à pans de bois et à encorbellement.

Faute de temps, je ne pousserai pas jusqu'à la place du Marchix, mais je rebrousserai chemin vers l'hôtel des chevaliers de Beaumanoir (XVIème siècle). 





Oui, il faut oser franchir le porche et rentrer dans la cour afin d'admirer le travail des sculpteurs sur pierre, que ce soit au niveau de la porte ou des fenêtres.


Après, il faut retourner vers la cathédrale et plus exactement les jardins aménagés à l'est de celle-ci. De là, comme on surplombe l'a-pic, on a une belle vue sur le port et le vieux pont (voir la photo sur le billet du 30 juin). 

Mais hélas, trois fois hélas, ces jardins qui sont installés sur la promenade des remparts ne permettent pas de faire le tour de la ville. 
Il faudra donc redescendre un peu pour, via un escalier, retrouver les remparts et pouvoir passer au dessus de la porte du Jerzual. De là on profite la vue sur la rue du Jerzaul, montée la veille vaille que vaille, avant de s'apercevoir qu'il y a de fort jolis jardinets. Ainsi celui-ci avec ses rosiers et son puits. Mais d'autres sont à l'abandon, tout comme certaines maisons dont j'avais remarqué la veille, quand j'arpentais le rue en dessous, qu'elles étaient en vente.  

Mais l'heure tourne et il faut songer à quitter la Bretagne et s'en rejoindre la Normandie où les visites seront plus axées sur la seconde guerre mondiale.     

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