Tout a commencé en octobre 2004, avec un petit fascicule d'une quinzaine de pages joint à la livraison mensuelle d'une revue: "je bouquine" si ma mémoire est bonne. En parcourant, juste par curiosité, le récit où il était question d'elfes qui perdaient quelque chose face à un créature maléfique et d'Eragon, un jeune homme parti chasser seul dans les montagnes près de chez lui et qui y trouvait un drôle d'oeuf bleuté, j'étais loin de me douter que j'allais plonger dans une longue, très longue lecture.
8 ans, 4 volumes et 3 233 pages plus tard, l'aventure est close. Du moins pour sa partie se déroulant en Alagaësia, le pays inventé par Christopher Paolini, un très jeune romancier qui n'avait que 19 ans lors de la parution initiale aux Etats-Unis du premier volume de ce roman fantasy. En effet, rien n'interdit de penser que Eragon qui, ainsi que cela lui avait été prédit, a quitté son pays d'origine pour partir vers l'Est élever les dragons à naître ou même son demi-frère, Murtagh, parti lui vers le Nord puissent connaître de nouvelles aventures.
Ai-je d'ailleurs envie qu'il y ait une suite... ou, comme cela arrive au cinéma, un "préquelle" (ou antépisode comme ils disent au Québec). Là, je n'en suis pas certaine. Pour tout dire, si j'ai bien aimé cet univers avec des Elfes, des Nains... des Humains bien sur. Mais aussi des Urgals (sorte d'Orque) des Chats-garrous, et des Ra'zacs (brrr), des Ombres (encore plus terrifiants), 3 233 pages c'est long. Je ne suis donc pas fâchée que toutes ces batailles sanglantes soient achevées et que le méchant roi soit passé de vie à trépas... et que l'auteur n'ait pas opté pour un happy end avec Eragon qui se lie à Arya et Murtagh à Nasuada.
Dernière chose: oublier le film inspiré plus que tiré du livre. Celui qui l'a réalisé n'a pas le talent de Peter Jackson lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure du "Seigneur des anneaux"
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