Mais je vais trop vite.
Avant, il y aura cette impressionnante galerie pavée d'ardoise noire et de tuffeau blanc.
On y a dansé dans cette galerie, on y a souffert aussi puisqu'elle servit un temps de salle commune pour un hôpital militaire.
Oui je vais trop vite, ce qui est pour le moins paradoxal car j'ai vraiment pris le temps de déambuler à l'intérieur de ce château, et j'en garderai de multiples souvenirs visuels ou même odorants, à l'image des nombreuses compositions florales croisées le long de mon chemin.
Odeur de pommes et de coings dans les cuisines au sous-sol, odeur d'épis de blé dans un couloir un peu sombre...
Et il en sera un peu de même à l'extérieur où je m'arrêterai près de l'un des nombreux orangers où coexistaient fruits encore un peu verts et fleurs au parfum délicat qu'aime tant l'un de mes enfants.
En retournant vers la voiture, je délaisserai la grande allée pour aller me perdre dans le labyrinthe, ce qui me donnera l'occasion de voir les sous-bois tapissés de cyclamens et fouler l'épais tapis de feuilles rouge-brun des marronniers.
Comme souvenir j'emporterai autant de marrons que ceux et celles que j'aime... dont un qui a lontemps trôné, tel un clin d'oeil, sur le PC de mon bureau.
1 commentaire:
rPas de courage pour écrire mais vous lire Oui.J' aime souvent ce que les autres écrive.A bientot.
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