Mais l'image peut aussi être regardée différemment avec ces plantes qui s'accrochent, coûte que coûte, sur la moindre parcelle de terre ferme et luttent au quotidien pour résister à la force du courant.
Arrivée à Orléans, (coucou Ossiane http://ossiane.blog.lemonde.fr/ coucou Jeandler http://jeandler.blog.lemonde.fr/ dont je ne connaissais alors pas les sites...) il sera trop tard pour la longue ballade le long des quais (de surcroît en travaux) que j’avais envisagée. Alors du quai nord, je me contenterai d'observer des kayakistes manoeuvrant sur les flots agités de ce faux fleuve tranquille...
...et le soleil voilé qui s'y reflétait, vaille que vaille, en cette fin de journée. Et puis j’irai jusqu’au centre de l’un des ponts d’où l’on a une belle vue à la fois sur la ville, le fleuve et sur l’île centrale qui s’est formée entre les bras de ce dernier.Je resterai longtemps là, fascinée par cette île sauvage aux couleurs d’automne, en regrettant de ne pouvoir m’y promener à pied...
7 commentaires:
Des
cendre
au plus
profond
du corps
du fleuve.
Où la mer
se noie
Plonger
Plonger!
Puis
tretrouver
ce
monde
de si peu
de joie.
F. Venaille.
..
Serions-nous des voyageuses "intérieures " (sourires )
..
A bientôt .
Je viens de chez Marie-D, le hasard d'une curiosité...et le nom de la Loire que je vois de ma fenêtre...
J'aime ce que je vois et ce que je lis (et surtout cette citation sur le Chat! qui à elle seule aurait suffit)
Je pprends la liberté de mettre un lien vers vous.
Bonne journée.
Pour Hélène:
"Serions-nous des voyageuses "intérieures "?
Il n'est pas impossible que oui :-)
La remontée de la Loire en octobre 2006 ne fût en effet que la concrétisation physique d'une démarche intellectuelle entreprise quelques 6 mois plus tôt...
Mais j'en reparlerai, enfin, d'une certaine manière :-) lorsque paraîtra d'ici deux pages, une sorte de prologue/épilogue au dit voyage
Pour Michel Gonnet:
Via Maria-D j'ai remonté les fils de la Toile pour arriver chez un photographe où j'ai été accueillie par, me semble-t-il, un siamois. Avec un tel comité d'accueil, je ne pouvais que mettre la référence de votre blog parmi mes favoris en attendant le moment où j'aurai un peu plus de temps l'explorer.
En attendant, je vous envoie sur votre messagerie dont l'adresse m'a été communiquée par google, les photos des deux européens (avec un petit "e" quand même) qui de manière plus ou moins intense partagent ma vie :-)
Coucou @nn@; je n'arrive pas trop tard. Ton image de soleil noyé près du pont Royal est superbe.
Merci du clin d'oeil.
Maria, bien que plus en amont, est également ligérienne, de coeur et d'esprit.
Et moi qui avait cru que tu faisais partie de ces téméraires en mauvaises pas dessous le pont!
Du milieu de ce pont, dont tu tires cette si jolie vue, c'est ce que nous appelons "la Petite Loire", la "Grande" effleurant le quai Nord. En periode de crue (comme en ce moment), les deux ne forment qu'une seul et vaste fleuve.
Et que cette belle et longue Dame scelle les amitiés... belle nuit à vous amis ligériens...
Merci Pierre de me permettre de mettre un nom sur ce pont et surtout sur cette île dont le nom me fait penser à cette zone appelé "la petite Amazonie", située au coeur de Nantes, classé "Natura 2000" et que j'ai récemment visitée.
Ainsi la Loire est en crue à Orléans! Ici à Nantes, je n'ai rien remarqué. Mais il est vrai que ces temps-ci, lorsque je la longe matin et soir, je n'ai guère le temps de m'arrêter pour la contempler.
Bonne nuit à vous aussi Maria... ainsi qu'à tous ceux et celles qui dorment près de ce grand fleuve... ou sont inspiré(e)s par ses eaux
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