Pas facile de parler de Cordoue... ou plutôt si, d'une certaine manière ça a été le coup de coeur à cause d'un monument: la Mesquita! Alors avant d'aller la visiter, il faudra s'arrêter devant un certain nombre de portes et de détails de portes.
C'est d'ailleurs l'une des choses surprenantes de ces villes andalouses, la fréquence des grandes portes très hautes qui ferment ce qui a du être d'anciens palais. Ainsi pour avoir une idée de sa taille, il faut se dire que la porte qui est habituellement utilisée, c'est la petite porte en bas à droite. Oui, celle là même où une serrure très moderne est venue remplacer l'ancienne qui supposait l'usage de l'une de ces lourdes clés en fer qui alourdissent bien les poches!
Cette porte là est simple dans son décor. Juste un cloutage probablement aussi destiné à solidifier la porte. Rien de décoratif, contrairement à d'autres portes vues dans le vieux Cordoue où le souci du détail conduit à apposer de superbes motifs aux angles des portes.
Autre type de détails, les heurtoirs de porte qui parfois n'ont rien à envier aux "mains" que l'on peut trouver en France sur le devant de la porte de certains beaux hôtels particuliers.
Quant au dernier heurtoir photographié, comme il l'a été dans le quartier de la juderia, je me demande encore s'il ne représenterait pas un chandelier stylisé, une manière comme une autre de signaler que la famille qui vit là est de confession juive.
Le genre de détail qui ne risquait pas de figurer sur les panneaux de la porte d'une église catholique, un peu en retrait sur une placette, tout en haut de ce quartier. Dans le secteur "mozarabe" donc. Même si je doute fort que ce zonage en vigueur du temps de la splendeur de Cordoue, quand elle était l'une des villes les plus peuplées d'occident et que sa renommée était grande auprès des intellectuels, quelle que soit leur religion, ait encore une signification.
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