Même si on n'a pas lu l'ouvrage de Cerventes, on en connait les deux principaux personnages: le long et maigre chevalier Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent et son replet valet, Sancho Panza. Des héros de fiction qui font partie non seulement de la littérature mais aussi de la culture espagnole, au point qu'on les retrouve régulièrement sous forme de figurines, de statues... ou même au dos de bancs publics comme ici sur l'une des principales places du vieux Tolède. Ou bien encore en guise de panneaux publicitaires pour un restaurant au bas de la colline de Consegrua sur laquelle sont implantés... plusieurs moulins à vent.
Mais au fait, mis à part ceux et celles qui ont lu l'ouvrage, que sait on de l'histoire au delà de ce qui a été écrit ci-dessus en introduction? Voici l'occasion de la "compléter" tout en visualisant les moulins de Consegrua.
Il s'agit des aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, Alonso Quichano, qui est obsédé par les livres de chevalerie. Ceux-ci troublent son jugement au point qu'il se prend un beau
jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de
parcourir l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend donc la route, monté sur son vieux cheval, Rossinante, et accompagné d'un paysan naïf, Sancho Panza
Don Quichotte est un rêveur qui croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et que les
filles de paysans de belles princesses. Il prend les moulins à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Enfin, il considère qu’une paysanne de son pays (qu’il ne rencontrera en réalité jamais) Dulcinée du Toboso, est l’élue de son cœur à qui il jure amour et fidélité! Sancho Panza, qui est devenu son écuyer, estime a départ que son maître
souffre de visions. Mais il finit par se conformer à sa conception du monde et l'aide à briser l’envoûtement dont est victime
Dulcinée. Après moults aventures Don Quichotte renoncera à la lecture de tout roman de chevalerie, retrouvera la
raison et mourra entouré de l’affection et de l’admiration des siens.
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