De Tolède, petite ville de moins de 83 000 habitants, j'ai surtout retenu ceci: c'est une ville qu'il faut d'abord regarder de loin, de l'une des collines qui l'entourent. Là c'était au matin.
Mais tant qu'à faire, il faut se rendre au sud de la ville, par exemple du côté de l'Hôtel Parador, s'installer confortablement, laisser le soleil se coucher et attendre car... Mais chaque chose en son temps!
En fait sur cette photo, il ne manque qu'une chose: le Tage* qui coule en bas du mur d'enceinte dont on entrevoit quelques morceaux.
Autrement les principaux monuments de la ville sont bien visibles avec de droite à gauche l'Alcazar -que je ne visiterai pas** car lorsque j'arpenterai la ville, j'apprendrai que j'y suis venue le jour de la fermeture hebdomadaire- la cathédrale et aussi deux des nombreuses églises ou couvents que je n'ai pas encore réussi à identifier. 
Peut-être est ce l'Eglise St Thomas et le monastère St Jean de los Reynes?? Une chose est sure, le grand bâtiment qui ne figure pas sur la vue d'ensemble car il se situe sur la rive gauche du Tage, c'est une école militaire. Impossible de savoir si elle a été construite avant où après le long siège de Tolède durant lequel l'Alcazar a été en grande partie détruit lors de la guerre civile espagnole.
Mais le soir arrive et le spectacle commence vraiment avec l'illumination des principaux bâtiments. Et c'est superbe!
Des images à savourer tous les soirs de la semaine... sauf le dimanche. Et oui, le jour du Seigneur, la lumière n'éclaire pas la cathédrale dans la ville de Tolède.
* Oui le Tage, celui-là même qui se jette à Lisbonne plus de 1 000 kms après avoir pris sa source en Espagne. En rédigeant ce billet, j'ai même appris qu'une légende affirme qu'Héraclès aurait tracé de son épée le lit du Tage autour de Tolède Comme quoi la réputation des forgerons de Tolède est ancienne!
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