mercredi 17 septembre 2008

instantanés d'un fort lointain voyage (2)

C'était hier, à Angers, dans l'un des Musées que je voulais y visiter - pour son contenu, admiré il y a plus de 25 ans de cela - et pour l'écrin dans lequel il est exposé: une ancienne abbatiale de toute beauté.
Non je ne dirai pas pour le moment de quel musée, parce que auparavant je souhaite rechercher sur le net de la documentation compte tenu du fait que dans ce musée, encore plus que dans d'autres, il est exclu de faire des photos des ou plutôt de l'oeuvre exposée.

A l'accueil, la caissière conseillait d'aller visiter le cloître accolé au fond du bâtiment.
Aimant déjà en temps normal les cloîtres et ayant lu la veille un billet de Maria-D auquel elle avait joint une série de photos de cloîtres, je ne pouvais faire moins que de le visiter et le photographier... Une sorte d'écho comme cela arrive souvent entre blogeurs qui, de site en site, tissent une étonnante toile qui nous relie les uns aux autres.

Et puisque ce blog est centré autour des sensations: je précise qu'il régnait entre les murs une grande sérénité. Peut-être parce que à cette heure de la pause méridienne j'étais le seule visiteuse présente que ce soit dans cette salle... ... ou le petit cloître attenant.
Il ne restait alors qu'à m'assoir sur l'une des pierres et, dans la tiédeur du soleil de midi de ce presqu'automne, laisser courir le regard sur ces vieilles pierres et la végétation en partie laissée sauvage.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

ça me rappelle le cloître du Mont St-Michel, le seul que j'ai vu réellement.

Tous les cloîtres se ressemblent sûrement.

Etonnante impression de silence et de présences qui laissent les pensées voyager.

arlette a dit…

C'est tellement vrai cet écho entre nos sites et nos impressions d'ailleurs on sait instinctivement se trouver ..........cela me touche incroyablement .Centrer les reportages sur la sensation est le meilleur moyen de parler des choses
Merci @nn@, parfois le coeur vient au bord des yeux .........
AA

@nn@ L. a dit…

* Pendant tout un trimestre Michel, j'ai eu une photo du cloître du Mont St Michel en page d'accueil de mon PC au bureau (sourire)
Les cloîtres se ressemblent effectivement souvent beaucoup et c'est normal car je crois bien qu'ils répondent à la même finalité.

* Arlette, c'est Pierre Jeandler qui m'avait fait remarquer les échos qui existent entre blogs. Et c'est normal qu'il en soit ainsi car nous ne gardons en lien que les sites & les internautes avec lesquels nous nous sentons le plus d'affinités: une sorte de version modernisée de la correspondance et des "salons" de discussion d'autrefois

Anonyme a dit…

Bouche cousue donc ...>)) Je remarque que nous aurions pu nous croiser...D'autant que ce village de Kerhinet..(dont vous parlez précédemment )je m'y suis promenée cet été... Quel charme !

Anonyme a dit…

De « toits de chaume en toits de ciel » les rêves « dansent aux creux des mains fertiles en voyages du cœur et de l’âme »
Alors, que les pensées deviennent des « pluies de roses »

Anonyme a dit…

J'avais posé ici hier dans la nuit un commentaire... mais il semble s'être égaré dans les obscurités du cloître... je ne me souviens plus ce qu'il disait... sûrement que cette note me plaisait sûrement quelque chose comme cela et qu'ils sont beaux ces échos entre nous...
à bientôt
Belle soirée

@nn@ L. a dit…

* Oui Alix: chut. Le plus difficile maintenant:
pour Kerhinet: choisir parmi toutes ces chaumières les vues les plus séduisantes...
pour Angers: trouver sur le net de reproductions de l'oeuvre cet artiste
* Seriez-vous un peu devin Michel, car avec votre art de la poésie vous avez deviné où j'ai failli aller le lendemain après m'être balladée sur les traces de Anne la Bretonne: à la roseraie du Parc des expositions (sourires)

* Oui Maria, votre commentaire semble s'être perdu dans quelque recoin du net car en revérifiant ma messagerie je n'en ai trouvé nulle trace.
Quant aux échos... il faut croire que, malgré des histoires différentes, nous sommes quelques un(e)s à partager des imaginaires qui se ressemblent et cela ne me déplait pas (sourires)