vendredi 19 septembre 2008

instantanés d'un fort lointain voyage (4)

Nouvelle journée commencée sous un ciel gris plus que bleu, avec une lumière qui recouvre tout d'un voile terne. Alors ayant envie de couleurs autant profiter de celles d'un Musée où je ne suis pas allée depuis facilement une bonne dizaine d'années: celui des Beaux-Arts de Nantes. En plus s'y tient une exposition autant d'un auteur dont j'ai beaucoup apprécié deux livres: Georges Pérec.

De cette exposition: aucune photo. D'abord il était interdit d'en prendre, ensuite je pense qu'une partie des oeuvres est trop récente pour figurer sur le net. Enfin: l'exposition ne me touchera pas, mais alors pas du tout. Par contre elle aura un impact inattendu: celui de me faire apprécier la peinture de la première partie du XXème siècle car celle d'un peu avant me "parlait" déjà.

Moi un peu à l'image de cette Dame?

Difficile de le nier puisque entre la reproduction quasi photographique d'une robe de velours qui se termine dont le haut se termine par un fin tulle bordé de dentelles et une pincée de poils de barbe bruns posé sur un carré de coton (en fait ce détail composait une oeuvre d'art dont j'ai oublié le nom... tout comme celui de son auteur...) je choisis sans hésiter la première.

Aujourd'hui: SOLEIL et donc la côte... mais où... Réponse très classique (mais que demander de plus à quelqu'un qui préfère M. Ingres à l'Art contemporain) demain.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le portrait de Mme Senonnes peint par Ingres ...Très beau portrait ( un autre qui n'est pas à NANTES, mais que la plume de P Assouline a fait revivre , celui de la baronne Betty de Rothschild dans " Le portrait " ... Un roman original et bien écrit ( Assouline qui tient blog sur le Monde a une belle plume )
Voilà c'était mon aparté du jour , à plus loin et belle promenade...

@nn@ L. a dit…

Jusqu'à ce commentaire, je n'avais pas le souvenir Alix d'avoir vu ce tableau (ce qui n'est pas vraiment étonnant puisqu'il semble être la propriété de la famille Roschild elle même)
Avec près de deux siècles de recul, le regard de cette jeune femme est effectivement fascinant. je vais esayer de le déposer en Post-Scriptum