vendredi 5 septembre 2008

...à la rencontre de Leonor Fini

Pour Arlette
qui m'a donné envie de mieux connaître cette Dame qui aimait les chats
Pour moi Leonor Fini, c'était ce tableau... dont je ne connais même pas le nom, et le vague souvenir de jeunes femmes au physique un peu particulier aperçues dans ce que, plagiant un article lu sur le net, je qualifierai de "petites fantaisies libertines"
Et puis je me suis aperçue qu'effectivement les chats avaient beaucoup compté dans sa vie, avec : Trilby, Min, Moun, Éloïse, Moufti, Maho, Maoua, Ouapka, Vibrissa, Kirou, Baphomet, Musidor, Obéron, Belphégor, Negrina, Pipette, Fanfarlo, Minski, Maisie, Zingarella, Mourmour, Muzonka, Cincinnato, Mausi, Siam, Mélusine, Tchata...
Et n'avait-elle pas écrit à leur sujet: "Le chat est à nos côtés le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d'un Paradis Perdu."
Mais cette Dame c'était plus que cela.
Le résumé le plus bref, inspiré de Wikipédia dirait: "Leonor Fini, née à Buenos Aires en Argentine le 30 août 1908, et morte à Paris le 18 janvier 1996, est une peintre surréaliste, décoratrice de théâtre et écrivaine, italienne".
En étant plus précis on pourrait ajouter: Née d'une mère italienne et d'un père argentin que sa mère a rapidement fuit. Son enfance et son adolescence se passent en Italie, auprès de sa mère et de sa famille maternelle, dans un milieu bourgeois, très cultivé, où elle acquiert une culture cosmopolite.

Mais très vite elle s'émancipe et arrivée à Paris, si elle fréquente les surréalistes, elle n'en intègre pas complètement le groupe, préférant en solitaire explorer son univers onirique.

Elle dira à la fin de sa vie: « Toute ma peinture est une auto

biographie incantatoire d’affirmation? »

Alors on regarde tout autrement les toiles, dont beaucoup sont restées inachevées car c'était une perfectionniste.
Certains thèmes reviennent souvent, comme ces personnages ailés.
Ses tableaux deviendront plus sombres avec le temps.
Avec ce pied de nez final... quoique je ne sache pas à quelle date cette oeuvre appelée "l'amitié", où la mort étreint une jeune femme, a été peinte.

5 commentaires:

arlette a dit…

Merveille que cet article
Merci infiniment pour cette dédicace d'autant plus que je ne cherche jamais sur internet mais consulte mes innombrables cahiers et doc perso aves notes et c'est tj incomplet sans objectivité
Léonor Fini ressemblait elle-même à un chat
un grand Merci d'amitié
Arlette

Jean a dit…

Merci pour cet article .
Je connais mal cette artiste et c'est regrettable .
Mais plus que ses oeuvres , j'aime surtout la photographie de son visage , je suis séduit par son regard .

arlette a dit…

Les amis-chats l'attendent-ils dans son atelier parisien où dans sa maison du Val de Loire ?
Eux seuls ont la certitude de son retour..n'ont-ils pas sept vies les chats?
Et Leonor n'était - elle pas un chat?
AA

Anonyme a dit…

Qui pourrait avec innocence fréquenter un Chat ?

Il est des regards et une manière d’être au monde qui ne deviennent possibles qu’après avoir été apprivoisés.

@nn@ L. a dit…

* c'est vrai Arlette, que Leonor Fini avait un peu le genre de minois que présentent certains chats, et celà ressort encore plus maintenant que j'ai déplacé le dessin avec une tête de chat.
Par contre depuis 12 ans je pense que ses chats et elle se sont retrouvés dans le monde des esprits

*sur cette photo Jean, elle a effectivement un regard assez fascinant, un peu comme peuvent l'avoir certains félins d'ailleurs

* vous fréquenter des chats Michel? (sourires) Nous vous et moi nous nous aventurons parfois sur le terrain qu'ils conscentent à nous laisser occuper... après qu'ils nous aient apprivoisés? (rires)