jeudi 25 septembre 2008

Ombre et lumière (10) avec une chanson

De cette chanson de "la longue Dame brune" on ne retient souvent que la première partie qui correspond effectivement au titre ... tout en oubliant la dernière strophe et le dernier refrain...

Le mal de vivre

Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous ensommeille
Au creux des reins

Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu'il faut bien vivre
Vaille que vivre

On peut le mettre en bandoulière
Ou comme un bijou à la main
Comme une fleur en boutonnière
Ou juste à la pointe du sein
C'est pas forcément la misère
C'est pas Valmy, c'est pas Verdun
Mais c'est des larmes aux paupières
Au jour qui meurt, au jour qui vient

Le mal de vivre...

(...)

Ils ont beau vouloir nous comprendre
Ceux qui nous viennent les mains nues
Nous ne voulons plus les entendre
On ne peut pas, on n'en peut plus
Et tous seuls dans le silence
D'une nuit qui n'en finit plus
Voilà que soudain on y pense
A ceux qui n'en sont pas revenus

Du mal de vivre
Leur mal de vivre

Qu'ils devaient vivre
Vaille que vivre

Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
Au creux des reins

La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Là... je suis touchée en plein coeur... et une blessure se ravive

@nn@ L. a dit…

Je suis désolée Maria mais ce sont ces paroles là qui me sont venues à l'esprit ce matin et comme hier soir je ne me sentais pas vraiment "inspirée" pour rédiger quoi que ce soit...
Qu'écrire?
Ne pas oublier la dernière strophe ni le dernier refrain (sourire)
Et: la photo a été prise de ma chambre, un matin au début de ce qui fut une belle journée...

Anonyme a dit…

la mélancolie est une amie de la création

Bonne soirée

Anonyme a dit…

C'est vrai je ne me souvenez pas de "la joie de vivre"
et ce lever de soleil est plein de promesses en devenir

@nn@ L. a dit…

* la mélancolie, une amie de la création, d'une certaine manière et jusqu'à un certain stade oui Bruno, parce que parfois elle est tellement forte qu'elle tue toute possibilité de création.
Et j'aimerais tellement qu'il puisse en être aussi souvent le cas avec "l'euphorie"

* Il n'y a que quelques mois Arlette (en fait quand j'ai acheté un double CD d'elle et qu'on m'a offert un DVD) que j'ai pris conscience de la bipolarité de la chanson, de son côté Ying/Yang...
Et c'est pour cela qu'il ma semblé important de clore le billet par un lever de soleil