De lui, comme pour beaucoup d'autres personnes, je garderai le souvenir de ce regard bleu si particulier que ce soit dans (selon l'ordre où ils me sont revenus à l'esprit):
"Luke la main froide"
"L'arnaque" (ahhh la musique de "the sting" , ahhh la manière dont on se fait rouler dans la farine à la fin, mais nous c'est du cinéma)
"Butch Cassidy & the Kid" (avec encore Robert Redford... Qu'est que j'ai pu renifler à la fin avec l'amie avec qui j'étais allée voir ce film)
"The policeman" (où avec une autre amie j'avais profondément agacé le jeune homme brun aux yeux marrons qui avait pris le risque de nous accompagner)
et le peu connu "Hombre" où il est un indien métis dans une amérique WASP, et "la couleur de l'argent" avec Tom Cruise tout jeunot qui là le roule en beauté.
Mais à ces films/acteur, je préfère retenir ses films/réalisateur même s'ils sont moins connus et que je n'en ai vu que deux de ceux qu'il a réalisés avec celle qui pendant 50 ans a partagé sa vie Joanne Woodward.
Le 1er fut "de l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites" vu lors de sa sortie (j'étais alors encore adolescente) très probablement à cause de l'étrangeté du titre plus que par le prix 'interprétation féminine. Il est apparemment ressorti récemment avec une autre affiche et sous son nom d'origine (et non celui de "mothers' day"). Il faudrait probablement que je le revoie car de ce film je ne garde que le souvenir d'en être sortie en me disant "mais comment est-ce qu'on peut bien vivre dans une famille pareille avec une soeur et une mère comme ça!"
Des années plus tard ce fût "Rachel, Rachel" dont je garde plus de souvenirs avec l'histoire de cette institutrice complètement étouffée par sa mère et le milieu où elle vit (une petite ville du Sud des USA où pour une célibataire avoir subi une IVG est une ignominie) qui, après une triste histoire d'amour durant un été avec un ami d'enfance auquel elle a cru (alors que lui, lui mentait) décide enfin de partir et de quitter cette ville et cette vie où elle étouffe.
Souvenirs, souvenirs... que ces films qui me ramènent bien loin en arrière avec plein de sensations quant à ces époques là. Pein de souvenirs d'images, de lumières, de goûts, d'odeurs... à chacun ses petites madeleines...
12 commentaires:
Oh que vous me donnez envie de voir ou de revoir tout cela, @nn@! J'aime vos commentaires si fouillés sur les films! Merci!
Et à bientôt!
Gene
En qualité de réalisateur et acteur, j'ai beaucoup aimé "Le clan des irréductibles", tourné en 1971, avec Henry Fonda, Michael Sarrazin et Lee Remick. L'histoire d'une famille de bûcherons indépendants qui refuse de faire grève comme les autres, qui le paieront par la vie d'un des leurs mais qui iront jusqu'au bout de leur détermination...
Zorro
* "... commentaires si fouillés..." pas tant que cela Gene, juste quelques "impressions" très personnelles juste parfois un peu rafraîchies grâce à internet (sourires) car certains films ont été vus il y a fort longtemps...
* Zorro, n'y aurait il pas là comme une manifestation : " de l'influence des actrices sur la mémoire des cinéphiles" pour se souvenir de ce film dont heureusement vous me rappelez l'histoire... Mais je me fais peut-êre des idées car il y est question d'une famile déterminée et Zorro fait partie des hommes déterminés
Il est parti lui aussi , nos souvenirs laissent des traces de ces moments là et ce, qui est curieux et qu'écrit si justement Patrick Modiano qui rejoint mon sentiment
"peut -être tous ces gens croisés au cours des années et perdus de vue continuent à vivre dans un monde parallèle à l'abri du temps,avec leur visage d'autrefois "c'est ansi chaque fois qu'un acteur ou peintre ou musicien disparait je suis étonnée !!
Hommage au regard de Paul Newman et ce qu'il représentait
Bravo pour les comptes -rendus Anna ,pointus et clairs
AA
Les gens que l'on aime Arlette qu'ils nous aient été très proches ou soient restés un peu lointains (comme peuvent l'être certaines personnes du spectacle, des arts)... ne "disparaissent" jamais vraiment puisqu'elles restent là quelque part au fond de nous avec un visage, une silhouette, une voix éternelles (ou plus eactement intemporelles)
Au fait, pour les compte-rendus, je n'ai guère de mérite: prenez quelques souvenirs/sensations, mélangez avec la base de données du net, ajoutez selon l'humeur quelques épices spécifiques (gravité, sérieux, humour...) et servez:-)))
Bien dit ANNA pour le cocktail !!!
Ce matin sur fm on parle de Lui et du rêve américain ...........et ce qui se passe en ce moment
Oui la fin du" rêve Américain"
C'était la minute de nostalgie !!
AA
Beau ... il était...
Beau ... il a été ...
Beau ... il restera
Beau ... il est pour l'éternité
Maria... Sourire
Les visages peuvent changer mais les regards sont éternels
Notamment ces regards dans lesquels se reflète le monde et dans lesquels on voudrait plonger pour mieux s'y noyer
Voilà un départ qui m'a laissé très touchée. Genre "Oh, non, pas lui...". C'est sans doute un nouveau petit morceau de notre jeunesse à nous qui s'en va et que nous regrettons.
Si Verveinecitron, lui aussi.
Il y a quelques temps déjà que je ressens régulièrement ces petis coups au coeur pour les acteurs et actrices de mon enfance.
Et comme tout le monde ne peut avoir l'humour d'Anne Sylvestre qui, parlant d'elle même, déclare dans "langue de pute" : "...Elle chante encore, c'est pas possible! Mais quel âge ça lui fait donc..."
Euh, anna, moi c'est myosotis, pas verveine :-)
Oups désolée Myosotis. Il faut croire que le regard bleu de Paul mêlé à celui de votre pseudo m'ont troublée (rire)
Le plus drôle c'est que lorsque j'ai rédigé la réponse pensant (pourtant c'était signé!!!) que c'était Verveinecitron; j'ai trouvé le commentaire relatif à la "jeunesse" étonnant de la part d'une jeune mère de famille
veinecitron qui a quelques années de moins que nous deux qui pouvons effectivement parler de notre "jeunesse", nous qui sommes au milieu de la vie 'sourire)
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