Revient alors en mémoire la "route des fleurs", à moins que ce ne soit la "route des fruits", qui entre Rouen et Le Havre suit un moment les méandres de la Seine en traversant des vergers.
Il y a plus de 20 ans de cela je l'ai suivie, un printemps comme celui-là, en me rappelant quelques scènes d'Excalibur de John Bormann.
Les chevaliers de la table ronde qui sont désormais vieux, usés ont retrouvé la foi en ce qui les unissaient grâce à Perceval.
Dans une lumière froide, grise,, ils commencent à galoper dans un verger comme mort avec ses arbres dénudés comme en hiver.
Au fur et à mesure de leur course, leurs armures qui étaient ternes, sales, resplendissent de nouveau sous le soleil tandis que les arbres se couvrent de feuilles, puis de fleurs dont les pétales s'envolent au vent.
5 commentaires:
Personnellement je préfère "avec jeunes filles" plutôt qu'avec "Chevaliers" qui restent malgré tout "des hommes d'armes". Nous savons tous ce que donne, un jour ou l’autre, la volonté de puissance et ce qui l’accompagne !
La magie des fleurs éphémères qui transforment les arbres et les coeurs
Hello Anna suis là
Sweet - home !! ... et" on parle" de repartir ............. "la route des fleurs" semée d'embûches
Coïncidence... Ce matin, j'ai retrouvé Perceval avec les élèves de 11ème. le "jene fol de la Gaste forêt" de Chrétien de Troyes... Mais à choisir, moi aussi, je prends les jeunes filles en fleurs... Belle route, @nn@!
Pour moi ce pommier en fleur me fait penser au Pays du Sourire opérette qui a bercée toute mon enfance, drame de l'impossible rapprochement de deux cultures différentes qui se passe "A l'ombre des pommiers en fleurs". Cette chanson je n'ai pu ne pas la mettre, il y a quelques temps, sur mon blog.
"Dans l'ombre blanche des pommiers en fleurs.
Je viens vers celle qui prit mon cœur
En cette nuit bleue de l'avril... !"
Je veux un chant d'amour pour la plus belle
Et ma voix tremble en le chantant pour elle
En cette nuit bleue de l'avril
Un soir j'ai fais un beau rêve, tu venais vers moi.
Tu t'inclinais dans une étreinte trop brève,
Oublié, j'ai saisi ton baiser.
Et depuis je m'entends dire chaque nuit
Toi ou moi comment qu'il n'y a plus rien que toi
Il était temps, il était le moment
Pour m'enivrer, enfin, de ton troublant parfum.
Dans l'ombre blanche des pommiers en fleurs
* Et les "chevaliers servants" de "jeunes filles en fleurs" (rires) qu'en pensez-vous Michel?
Pas plus que cela je présume car cela ne correspondrait sans doute pas à votre conception des relations homme/femme, vous qui parlez avec tant de tendresse de votre compagne
* Peut-être ai-je Arlette encore plus de tendresse pour les fleurs des arbres, promesses de fruits à venir, que pour les autres fleurs.
Et je ne me lasse pas du spectacle des "pétales" (de cerisier normaux, du Japon ou de la glycine) qui pleuvent
* Je n'ai jamais lu Chrétien de Troyes Caillou Banc car à mon époque, cette période là de la littérature était survolée en classe de 5ème ou 4ème en France... (pas évident à étudier) car dans l'équivalent de votre 11ème c'était le 19ème et la début du XXème qui étaient au programme.
Merci donc J. Boorman de m'avoir fait entrevoir cette histoire (même si apparemment il l'aurait transformée sur certains points)
* Mais caphadock, c'est que vous me donnez envie de connaître l'histoire racontée par cette opérette!
Autrefois je n'ai jamais beaucoup apprécié ce style musical ayant trop entendu Luis Mariano durant ma jeunesse... ce qui a déteint sur l'opéra catalogué "musique" de riches et/ou d'intellectuels chez mes parents
Enregistrer un commentaire