Un regret tout d'abord (qui sera probablement le seul): avoir acheté le Tome 1 ("les chemins de brume") dans une édition qui renvoie à un de ces nombreux films sentimentaux "booliwoodwien" alors que l'histoire fait davantage penser au film de James Ivory: "Chaleur et poussière".
Un aspect que montrait davantage la couverture initiale qui n'était ni plus ni moins qu'une allusion à l'une des vignettes de cette BD, celle à l'héroïne (Amélia) attend devant la porte de l'Inde que son mari Thomas vienne bien venir la chercher (en fait ce sera M. Kenneth Lowther). Derrière elle, le bateau (l'Angleterre?) avec lequel elle est arrivée et par lequel repartira sa fille (Emy) quelques mois plus tard, mais aussi un éléphant qui renvoie à l'Inde, à Ganesh et à la Princesse.
Entre temps, beaucoup de choses se seront passées. Via sa fille Emy qui sympathise très vite avec le Maharadja et son fils Jarawal, Amélia qui, pleine des préjugés de l'époque "découvre" l'Inde, sera tombée amoureuse d'un pays tout autant que d'un homme. Elle ira même jusqu'à immortaliser une scène quasi-impensable pour la majorité des Anglais.
Ne manque sur la photo que Kenneth Lowther, celui qui partage avec Emy le privilège d'être "une très vieille âme" et donc de pouvoir voir la Princesse, lui parler... Mais quand commence la BD, Emy a oublié tout cela. Et 16 ans plus Jarawal aura beaucoup de mal à lui rappeler tout cela car ainsi que le dit Emy: "Les Indes sont sorties de ma vie, de ma mémoire".
Tout comme sa mère, en 1928, il faudra la mort de l'enfant qu'elle attendait pour qu'elle prenne, au printemps 1945, la route des Indes afin d'éclaircir le mystère de la mort de son père.
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