D'abord les 12 et 13 juillet derniers. Premier séjour à Lyon.
En descendant du TGV climatisé où le petit lainage était bienvenu, la surprise: il soufflait un assez fort vent chaud qui a conduit l'après-midi à "descendre" sans hésiter une bouteille d'un demi-litre de jus de fruit. Normal on était en été et Lyon a un climat beaucoup plus continental que Nantes l'océanique! Sauf que le lendemain, le petit crachin apparu nuitamment a vite fait place à une lourde pluie orageuse qui a duré longtemps et contre laquelle le parapluie habituel s'est vite révélé insuffisant!!
Retour à Nantes avec un temps souvent "mitigé" plus propice au bronzage "cachet d'aspirine" que "caramel".
Et puis est arrivé le lundi 22 août. Vers 19 heures le ciel est presque devenu noir comme en pleine nuit tandis que des rafales de vent, tiède plus que chaud, malmenaient les arbres. Pour un peu on se serait cru au crépuscule d'une journée de tempête en hiver. Et puis, sans quasiment aucun impact de foudre, la pluie a commencé à tomber. Non, le déluge a commencé!!!
Le lendemain la presse fera état de rafales de vent ayant soufflé à plus de 120km/heure, de plus de 20mm de pluie (soit la moyenne habituelle du mois d'août) en moins de 10mn et d'arbres dénudés entourés de feuilles hachées menu.
L'impression la plus communément admise était alors: "on a un été pourri cette année".
Alors forcément quand le jeudi qui suivait la presse a signalé que la Loire-Atlantique faisait partie des 63 départements pour lesquels la sécheresse était considéré comme une calamité agricole...
C'était oublier un peu vite le mois d'avril si sec pour les départements de l'Ouest et notamment les 5 départements de la région des Pays de la Loire (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée) que les agriculteurs avaient perdu plus de 30 % de leur récolte fourragère. Et c'est vrai qu'en juillet, en allant et revenant de Lyon, on croise souvent la Loire et ses affluents. Et leur débit semblait bien faible...
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