L'un des côtés appréciables de cette promenade au confluent de la Loire et de la Sèvres, c'est que, même si on est en centre ville, proche du monde du travail via l'usine Beghin-Say, la nature reste très présente. La proximité du fleuve y est pour beaucoup: un fleuve qui reste navigable, (même si les péniches préfèrent en général s'amarrer sur les bords de l'Erdre, moins soumise aux fluctuations des marées) et poissonneuse. J'en veux pour preuve les quelques cormorans qui ont élu domicile sur une bouée.
Mais il faut être lucide, le côté maritime de Nantes est en voie de disparition, à l'exemple de ce bateau, sans doute celui d'un ancien pêcheur en Loire, complètement enfoncé dans la vase.
Ainsi va la vie, avec les saisons qui se succèdent.
Et si sur les bords de la Sèvres le feuillage faisaient encore défaut aux arbres, si le ciel comme souvent au sortir de l'hiver paraissait plus beau lorsqu'il se reflétait dans l'eau qu'en réalité, il régnait dans l'air une douceur toute printanière propice à l'éclosion des premiers bourgeons. Probablement ceux d'un jeune merisier que, l'été venu, les oiseaux du coin se feront un plaisir de "visiter".
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