La référence à Napoléon 1er n'est guère surprenante. C'est lui en effet qui a signé le décret qui a re-créé cette nouvelle ville désignée en outre comme préfecture de département, aux dépends de la ville de Fontenay-le-Comte (implantée au sud-est de la Vendée) qui l'était jusque là. Alors, bien évidemment, on ne peut que retrouver un "N" sur le blason, celui-ci qui est en relief se trouvant sur l'un des murs de la poste centrale.
Une ville créée quasiment de toutes pièces, dont le peu d'éléments visibles antérieurs au XIXème siècle, par un architecte qui avait décidé qu'elle aurait la forme d'un pentagone. Ce dernier a perduré jusqu'alors via une ceinture de boulevards à l'intérieur desquels on retrouve les principaux bâtiments construits dans un style qui oscille entre
- le militaire (l'ancien hôpital où siègent les services administratifs du Conseil général et les collège et lycée qui occupent de la place le côté nord de la place Napoléon)
- et le néo-classique (l'église St Louis à l'est de la place, l'ancien tribunal situé quant à lui à l'ouest et qui est devenu... une école de musique mais aussi le théâtre)
Sur le blason on trouve aussi des mains serrées, une sorte de voeu quant à une réconciliation entre la "République" qui a pesé lourdement durant la Révolutions française et l'attachement "religieux" du département -la petite ville du blason serait celle de Jérusalem- que certains qualifient encore tout simplement de "chouan"?
Un héritage qui est présent aussi bien sur le logo du conseil général que sur la porte d'entrée du très laïc lycée de la place Napoléon. Il figure aussi en bonne place sur la façade d'un hôtel particulier de la ceinture de boulevards qui entoure le coeur de la ville.
Que voir de plus à La Roche sur Yon, qui est certes la ville la plus importante de Vendée mais reste cependant une petite ville provinciale de moins de 55 000 habitants?
A dire vrai, pas grand chose: la façade en partie en mosaïque de l'hôtel des postes et quelques éléments qui renvoient à l'Angleterre dont un drôle d'hôtel situé place de la gare.
Ah si j'oubliais, il y a les haras. Ou plus exactement un des haras nationaux, étant précisé qu'il est plus particulièrement axé "conservatoire des races chevalines". Mais lors de ma visite, un dimanche, ce dernier n'étaient pas ouvert au public. Et j'ai appris depuis lors qu'il semblerait même qu'il ne soit visitable que dans le cadre de visites organisée ou lors des rares spectacles qui y sont organisés
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