En réalité, les tensions lors des prises de vue allaient bien au delà du seul fait pour ces femmes de dévoiler leur visage. En effet, au tabou de montrer son visage à un homme n'appartenant à leur famille s'ajoutait celui de voir son visage immortalisé sur une photo alors que leur religion interdit toute représentation de dieu mais aussi des humains. Un tabou encore très fort puisque dans les années 80, alors que je visitais une oasis en Tunisie, le guide qui m'accompagnait avait vivement déconseillé de photographier les femmes que je croiserais.
C'est à peu près à la même époque où Michel Tournier avait publié "La goutte d'Or" qui était le récit d'un jeune berger venu en France afin de reprendre à une jeune femme la photo qu'elle avait faite de lui afin de "retrouver" son âme.
2 commentaires:
En 1961-62 faisant mon service militaire en Algérie j'ai sympathisé avec une famille arabe super sympa et un jour à 16h30 les enfants arrivant de l'école ont eu droit à des tartines je croyait de confiture. A l'invite de la maman j'en prend une et là j'ai appris ce qu'était l'harissa. Une caserne de pompiers n'aurait pas suffit à calmer l'incendie
J'étais morte de rire en lisant votre commentaire Caphadock car je vous ai imaginé en "cocotte-minute" sous pression.
ça m'a rappelé la fois où en Tunisie je suis allée manger un couscous dans un restaurant traditionnel réputé mais où j'ignorais que, contrairement à la France, la harissa était mélangée à la semoule.
La glace à la fleur d'oranger - délicieuse- a été bienvenue!
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