vendredi 3 février 2012

Panne d'ascenseur

Déjà en arrivant, j'avais du monter -en pestant car j'étais chargée- les quatre étages à pied parce que la cabine était en train d'être nettoyée au dernier étage... C'est en partie pour ça que, en repartant une heure plus tard, à la vue des escaliers aux marches de pierre parfois inégales sur lesquelles ondulait le long serpent du fil électrique de l'aspirateur, j'avais préféré prendre l'ascenseur pour redescendre.
Mauvais calcul!
Juste avant le terminus la cabine s'est arrêtée, les portes intérieures bien fermées.
Coincée!...

Que faire?
D'abord se réjouir. Oui se réjouir d'avoir son téléphone portable sur soi, qu'il est rechargé à bloc, sans problème de forfait et qu'on peut donc passer quelques coups de fils:
- d'abord chez soi pour prévenir qu'il vaut mieux déjeuner sans nous attendre
- et puis le service de dépannage (ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 *) dont le numéro (miracle!) est indiqué dans l'ascenseur**

Et là, se réjouir de nouveau, il ne devrait y avoir que 35 à 40 minutes d'attente***

Ensuite, que faire?
Un petit somme? Difficile car c'est une micro-cabine prévue pour officiellement 4 personnes debout mais une seule assise, et encore en tailleur ou les jambes repliées sur le côté.
Lire? Pas de chance, depuis quelques mois il n'y a plus en permanence un livre de poche dans mon sac.
Travailler sur le PC? Pas de chance non plus, depuis de nombreux mois, comme c'est un modèle ancien un peu lourd, j'ai ôté la batterie.
Alors???
Mais là, dans la pochette extérieure de la housse du PC, ça ne serait-ce pas les quelques jolies cartes postales de Nantes achetées afin de donner des nouvelles - le mois de janvier est fini et bien fini, donc plus question d'envoyer des voeux- à quelques amis lointains? Bingo! Un stylo et au boulot!

Moins de 30 minutes et trois cartes plus tard je sautais de la cabine qui avait effectivement bloqué à une cinquantaine de cm du sol... en me promettant in petto que désormais, même quand il n'y aurait que 4 étages, je les descendrai à pied!

* J'ai vécu dans un immeuble où le contrat s'arrêtait de 22 heures à 6 heures du matin. Ce que n'appréciait pas du tout la jeune femme en fauteuil roulant qui avait du plusieurs fois appeler des amis pour l'aider à remonter chez elle
** Dans mon immeuble, pendant longtemps, le n° de téléphone ne figurait qu'au rez de chaussée. Pas vraiment pratique quand on est coincé tout en haut dans les étages
*** ... surtout quand aucun besoin physiologique ne se fait ressentir

2 commentaires:

Ganesh a dit…

Cette histoire m'a vraiment fait penser a Me musquin du pere noel est une ordure :)

@nn@ L. a dit…

C'est marrant ça Ganesh, tu es la 2ème personne à qui je raconte cette histoire de panne d'ascenseur et qui me parle de Mme Musquin. Il faut de dire que la composition de Balasko qui s'était fait la tête de Simone Veil était assez savoureuse.
Je te rassure, je n'ai pas réservé au dépanneur le même sort que dans "le père Noël..." :-])