Tony Hillerman, http://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Hillerman , je l'avais découvert via une petite bande dessinée parue dans la revue "je bouquine" que lisaient alors mes enfants. Un livre, puis deux plus loin, je guettais la publication de ses nouveaux ouvrages qui m'ont vraiment envie de connaître cette Amérique là, bien loin de la grosse pomme ou des plages du Pacifique. L'Amérique de ce peuple que les Blancs ont su si bien décimer mais qui essaye vaille que vaille de rester en harmonie (l'hozho) avec le monde qui l'entoure.
Que dire de ses deux principaux héros: Joe Leaphorn et Jim Chee? Ce que dit une dépêche AFP:
Ils travaillent pour la police tribale navajo, dans la région de Four Corners, où se touchent l'Utah, le Colorado, l'Arizona et le Nouveau-Mexique. Eux-mêmes navajos, ces policiers comptent parmi les plus fins limiers du genre, mais leur vrai titre de gloire est d'avoir fait connaître la culture de leur peuple à des millions de lecteurs à travers le monde.
Et puis ce matin cette dépêche que je découvre:
Tony Hillerman, le romancier américain qui avait placé le territoire navajo sur le planisphère du polar, est mort le 26 octobre à Albuquerque, Nouveau-Mexique, d'une insuffisance pulmonaire. Il avait 83 ans.
Il y a quelques années il avait fait paraître son autobiographie, traduite en France sous le nom "Rares furent les déceptions". Un titre à l'image de l'homme. Quelqu'un de bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire