dimanche 9 novembre 2008

...Ecrire...

(...)
Ecrire pour au-delà de l'oubli;
Que vivent à jamais
Le visible et l'invisible du monde d'aujourd'hui!
Noyée dans les flots du temps.
De son cortège de sensations,
Retenir
Transmettre
L'instant fugitif du bonheur
La brumeuse dentelle d'impressions
La lumière variant au long des saisons
Les échos du silence...
(...)
Décembre 1980, Juillet 1981

3 commentaires:

cailloublanc a dit…

Nos écritures sont en écho... La fleur de lotus n'éclôt que quand la vase est reposée tout au fond après les tourbillons. .. Etre à la fois ici et maintenant, mais aussi avant et ailleurs... Ecrire permet tout cela.
Beau dimanche, @nn@
Gene

Anonyme a dit…

Fugitif l'instant de bonheur
cet instant en le vivant on ne le sait pas
il est passé et le reconstruire permet de vivre encore
Echo du silence qui gronde encore
Maria en parle aussi ce jour et Ferré murmure "le bonheur ce n'est pas grand chose du chagrin qui se repose "
Dimanche morose pour AA (désolée)

@nn@ L. a dit…

* Ecrire permet effectivement beaucoup de choses Gene, sauf quand les mots bloquent... et je ne parle pas de l'angoisse de la page blanche, non je parle de ces maux sur lesquels on n'arrive pas à mettre justement des mots.

* Très fugitif l'instant du bonheur, Arlette, contrairement à celui du malheur ou pour le moins de la tristesse, de la mélancolie dont on trouve toujours qu'ils durent trop longtemps. Mais le bonheur ne signifierait plus rien s'il n'avait son pendant.

En espérant que votre fin de journée a été plus lumineuse que le début d'après-midi.
La mienne a été rageuse: longue queue devant un mutiplexe "arts & essais" du coup le film "Séraphine" était commencé. Mais cette fois-ci j'ai acheté mon billet à l'avance!