samedi 8 novembre 2008

de livre en livre (4)... reflets d'une histoire du passé au futur

Reflets du passé... avec deux petits livres pour enfants qui ont du être détruits depuis fort longtemps mais dont le souvenir restait encore assez vif plus de 45 ans plus tard. Ce n'est que récemment que j'ai compris pourquoi.

Deux petits et une image mentale: un grenier d'autrefois avec la lumière qui tombe par de petits vasistas, juste assez pour voir danser les grains de poussière dorée dans l'air et lire ou plutôt feuilleter les livres.
Lire? Non car il y avait peu de texte. Feuilleter donc puisqu'il s'agissait de ces livres aux grosses pages cartonnées où il y a des découpes qui permettent à l'enfant d'y glisser ses petits doigts pour tourner les pages et voir les images se transformer petit à petit à mesure que l'histoire progresse.

Le première histoire concernait un petit lapin qui ressemblait fort à celui de la publicité pour les piles Duracell. Il était seul, perdu dans la forêt, et errait à la recherche de sa maman qu'il finissait par retrouver. La seconde "Rose-rose et Rose-rouge" était une version légèrement modifiée du classique de Grimm:

puisque les deux fleurs de mon histoire étaient rose et rouge... mais le nain irascible qui se coinçait la barbe dans un tronc d'arbre et qu'elles délivraient grâce à une paire de ciseaux était bien là... De l'ours par contre, je ne me souvenais pas.
... au futur
Trois livres offert ou achetés au cours des deux dernières années. Trois livres parfois commencés mais jamais achevés par une sorte de pressentiment, ou plus exactement de crainte que ce qu'il y soit écrit ne soit d'une certaine manière prémonitoire.
Le premier: une biographie par Donald Spoto d"Audrey Hepburn - histoire d'une femme d'exception" qui après une vie consacrée au cinéma et à ses actions au sein de l'UNICEF a été emportée assez brutalement par un cancer.
Le deuxième: un roman de Françoise Chandernagor "la voyageuse de nuit" où une vieille dame: Olga se meurt doucement dans une unité de soins palliatifs accompagnée de ses quatre filles: Katia, Lisa, Sonia et Véra qui ont chacune une vision particulière de leur mère.
Le dernier: un roman de Tahar Ben Jelloun écrit à partir des fragments de souvenirs de sa mère aujourd'hui décédée.
Maintenant je vais pouvoir les lire sans crainte.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste un passage. Bonne fin de semaine.

Anonyme a dit…

Bonjour ,chère Anna
Et l'odeur ...........quand on retrouve un vieux livre et l'odeur d'un grenier ,poussière d'or d'un improbable vasistas!!!!!
Quant aux nouvelles lectures .......un peu comme vous ! je garde me protège !!même pour rien par ex " A toute allure "
une des biographie de Sagan ...je n'ai pas voulu le finir ainsi que le film tv .......trop de détails inutiles et privés qui n'apportaient rien à l'oeuvre de Sagan que j'admire tj et bien d'autres sujets de lectures par crainte d'avoir mal !!! pas très courageux mais j'avais une grand'mère érudite agrégée de français et allemand (àla fin du XIXèmme) pas fréquent pour une femme!!à 98ans elle me disait devant l'étonnement de la voir lire les romans de "Dély"!!!!
-je trouve cela charmant!!!
voilà je comprend maintenant !
Amitiés AA

cailloublanc a dit…

Chère @nn@
Ces mémoires de slivres de la toute petite enfance, de ceux qui ouvrent les chemins de l'exploration du monde futur sont précieux.... J'aimerais tant écrire des livres pour enfants (chut...)
Belle fin de samedi!
Gene

@nn@ L. a dit…

* Vos visites sont toujours les bienvenues Michel (sourire)

* Etonnant votre référence à l'odeur du grenier Arlette car le mien en avait une dont j'ai failli parler. Les poutres étaient faites dans semble-il un bois résineux qui sentait très bon les jours de grosse chaleur. Et à un endroit il y avait même une petite bulle de résine de couleur caramel blond que j'aurais bien aimé décoller pour... connaître son goût

* Il me semblait bien avoir remarqué Gene, que le moment où une histoire était racontée était un moment qui vous plaisait fort.
Avec vos fréquents séjours en Inde, vous devriez pouvoir trouver des éclairages spécifiques à des thèmes qui sont, tout bien réféchi, universels